1) Perte du carnet de correspondance : 5,00 € (c’est très cher, c’est dissuasif). Les carnets sont « vendus » à l’intendance uniquement sur avis des CPE, nous marquons nous-mêmes le nom et la classe de l’élève sur la couverture, et marquons, toujours sur la couverture la mention « 2e carnet », avec un cachet. Effet garanti sur les trafics et les falsifications de carnets.
2) Dégradation manuels scolaires : manuels neufs perdus ou détruits 16,00 € ; manuels neufs, abîmés ou manuels usagés détruits ou perdus 8,00 €
3) Perte ou destruction d’ouvrages du CDI ou prêtés dans le cadre du cours de français : prix forfaitaire de 8,00 €, ou remplacement de l’ouvrage (même édition)
4) Dégradations diverses : prix du remplacement des objets/équipements détruits (suivant devis au-delà de 30,00 €)
5) Remboursement aux familles de reliquats sur voyages : à partir de 6,00 €, en-dessous la somme serait versée à la Caisse de solidarité (4672) pour les voyages ultérieurs
6) Photocopies personnelles exceptionnelles : 0,10 €
7) Courts appels téléphoniques personnels exceptionnels : lignes fixes 0,25€ ; téléphones mobiles 0,60 €
8) Perte du badge magnétique d’accès à la demi-pension : 4,00 €
9) Les inénarrables objets confectionnés de la section d’enseignement professionnel, ou des cours de technologie (tarifs variables à discuter avec l’enseignant de la discipline)
10) Ça fait une éternité que j’oubliais de le mettre dans cette liste : le distributeur de préservatifs de l’infirmerie ! 1,00 €
11) Duplicata à aller fouiller dans les archives de l’ASSR (attestation scolaire de sécurité routière, nécessaire pour passer le permis et que les gamins ont égarée entretemps, forcément) : 1,00 € pour le principe que ça enquiquine le monde à l’intendance.
NB les tarifs téléphoniques et de copies sont plutôt salés, cela permet de facturer au prix fort un indélicat qu’on prendrait la main dans le sac. Même si ce n’est pas appliqué et facturé au réel (d’après la facture détaillée par exemple pour le téléphone...), ce peut être une bonne leçon ou une bonne dissuasion.
Vous pouvez faire voter ces tarifs à tout moment, si vous en aviez oublié au moment du vote des tarifs. Cela n’a presque aucune incidence, vu les montants que nous prévoyons au chapitre 70 en général...
Dans l’idéal, l’acte du CA avec cette liste de tarifs devrait être, comme tous les autres actes, publié. Outre l’affichage, il y a aussi le site web de l’établissement pour cela. Même si vous ne faites ça que pour cette liste, faites-le, ça sera un bon début.
Si vous avez des tarifs de tickets inférieurs au crédit nourriture réel dégagé par élève et par repas, demandez une observation de la collectivité de rattachement sur ces tarifs du SAH non conformes. D’une manière générale, tout tarif inférieur à 2,10 € est certainement trop bas.
Messages
1. Prix du carnet de correspondance, 14 novembre 2005, 12:08, par tati93
Il me semblait que l’on ne pouvait pas fixer un tarif supérieur à celui de l’achat : un carnet acheté 1,50 euros par le collège doit être proposé au même prix à l’élève en cas de perte.
1. > Prix du carnet de correspondance, 14 novembre 2005, 12:19, par L’intendant zonard
Le premier carnet est gratuit, dans le cadre de la scolarité totalement sans frais. En revanche, le deuxième carnet (et les suivants !) sont remis suite à perte, dégradation, etc. Or, rien n’indique que les carnets supplémentaires soient disponibles à un bon prix : dans mon ancien collège on était containts, chaque année, d’imprimer 200 exemplaires de plus que le nombre d’élèves !!! Ceci a un coût, et on peut répondre sans sourciller aux familles que l’établissement immobilise des ressources pour, de manière non certaine, avoir des carnets disponibles pour les petits monstres qui les paument à tout bout de champ.
D’autre part, le CA est relativement souverain pour déterminer le montant de ce type de prestation. Si les parents d’élèves devaient s’y opposer dans ton CA, néturellement il ne faut pas aller trop loin contre leur volonté. De plus, de très sérieuses et très sévères autorités contrôlent nos actes budgétaires dont ces tarifs. S’ils ne trouvent rien à y redire...
Reste la possibilité d’un recours en justice administrative par un parent teigneux, exigeant le remboursement de la différence entre le coût du carnet et le montant que tu lui aurais réclamé. C’est un risque terrible, mais il faut savoir vivre dangereusement.
En fait, ce prix élevé à 5.00 € par exemple, se justifie par des raisons de sanction à l’encontre des élèves pas sérieux, qui, on a souvent constaté cela, devront prendre sur leur argent de poche pour payer le carnet, ce qui est moins agréable pour eux que d’acheter le dernier Pokemon clignotant. Ca marche très bien, et accessoirement, au moins à l’intendance on n’est pas dérangé pour rien : s’il s’en vend beaucoup, à 5.00 € ça peut finir par rapporter, et permettre d’aider à acheter le 137e rétroprojecteur de la salle d’histoire-géo.
2. > Prix du carnet de correspondance, 1er décembre 2005, 18:16, par L’intendant zonard
Je me relis : en fait il est vrai qu’on peut imaginer le cas de l’intendant ripou qui organise la disparition en masse des carnets des élèves, pour ensuite racketter les familles en leur vendant très cher le carnet. Mhhh, ça y est je viens de donner une mauvaise idée aux pires de nos collègues.
Plus sérieusement, il est évident que quand la vie sco atteste que l’élève est de bonne foi (exemple du gentil-élève-premier-de-la-classe qui se fait voler son carnet par la brute du coin), et bien l’intendance (ou la vie sco) fournit le carnet gracieusement, et ce d’autant plus facilement que le surcoût de l’impression de carnets surnuméraires est amorti par les rachats des vrais mauvais élèves.
3. > Prix du carnet de correspondance, 1er décembre 2005, 18:20, par ANE-ONYME
Certains malhonnêtes personnages vont jusqu’à répandre le bruit que parfois, des gestionnaires indélicats conservent le montant des carnets rachetés pour en faire autre chose, comme payer pour les élèves qui sont partis sans laisser d’adresse et qui étaient de toutes manières insolvables (sans papiers, SDF, et pas foutus de venir à un rdv avec l’assistante sociale...)
Naturellement, c’est totalement interdit, malhonnête, dangereux. C’est mal. Ne faites jamais ça.