Il n’y a pas d’ordre du jour prédéfini, on commence par un tour de table :
- Marianne Aubry, collège Yvonne Le Tac
- Anne Chyra, collège Paul Gauguin
- Mme Sansaoui, secrétaire collège Paul Gauguin
- Jocelyne Ruc, lycée Camille Jenadzy
- Grace Fernandes, lycée Condorcet
- Valérie Bara, lycée Jacques Decour
- Alexis Poul, lycée Alphonse de Lamartine
- Marc-Olivier Sinet, collège Octave Gréard
- Étienne André, lycée François Rabelais
- Samuel Azé, collège Marie Curie
- Henri Tumay, collège Gérard Philipe
- Marie-Agnès Garnier, collège Daniel Mayer
- Mme Razafindrainibe, collège Aimé Césaire
Quelques sujets sont évoqués lors de ce tour de table. Les notes de la réunion seront lisibles sur le site http://intendancezone.net ; est évoquée aussi la démarche OpenAcadémie, dont les outils « MachinSCO » feront l’objet de démonstrations lors des prochaines réunions.
Les gens présents se demandent : qu’est-ce que la RH de proximité ? Étienne André invite les collègues à lire le compte rendu d’une réunion à Créteil début 2020 où les référents de cette académie étaient venus se présenter.
1 Op@le
Alexis Poul restitue des informations entendues en juillet en réunion d’information. Pas de logiciels privés de constatation des droits, il faudra une base élèves propre, car Op@le considérera les élèves comme des tiers avec un suivi individuel en comptabilité. Il faut avoir les SIRET des fournisseurs dans la base fournisseurs ; cela se saisit dès maintenant dans la fiche fournisseur à condition d’avoir coché la case « dématérialisé » comme ci-dessous.
Un autre travail nous attend presque tous : la comptabilité patrimoniale tenue dans Egimmo ou WinCZ devra correspondre au centime avec les classes 1 et 2, sous peine de ne pas pouvoir être reprise et de devoir tout refaire.
Points d’attention : le chef d’établissement doit tout valider, c’est l’équivalent d’un Dém’Act par jour. On s’attend à ce qu’une bonne partie d’entre eux ne montre que peu d’appétence pour cette charge, cela peut en partie se régler par des délégations. Rappel : les délégations doivent être publiées sur Dém’Act. Il faut aussi prévoir d’avoir un bon scanner pas loin.
2 Mouvements d’espèces à la Banque Postale
Les guichets DRFiP n’accueillent plus les comptables et régisseurs pour le numéraire. On est encore en rodage de ce système, l’accueil dans les bureaux de poste est très inégal. Il faut des petites pochettes en plastique spécifiques au dépôt, et ne déposer que des sommes rondes (liasses de billets et rouleaux de pièces). L’objectif est de réduire des postes à la DGFiP, et peut-être aussi de fournir du travail au réseau postal.
Alexis Poul rappelle que les régisseurs sont institués par l’ordonnateur, le comptable ne fait que viser ; ils ont une lourde responsabilité qui suppose un cautionnement, et il est prudent de s’assurer.
Les chèques ont vocation à être envoyés au service de traitement des chèques de Créteil, directement par le régisseur. Un contrôle supplémentaire à l’agence comptable n’est pas inutile, et certains comptables souhaitent faire des vérifications.
Il est souhaitable de dématérialiser les mouvements financiers, par le prélèvement ou le paiement en ligne. Étienne André propose pour une prochaine réunion de présenter comment il a généralisé le prélèvement automatique dans son ancienne agence comptable.
3 Bourses
Samuel Azé ressent un manque d’informations sur l’organisation des bourses de collège. Difficultés informatiques, ergonomie déficiente, instabilité. On a appris, face aux faits mais sans communication, le 20 septembre que le connecteur entre Téléservices et Paris classe numérique ne fonctionnait pas. Problème de pièce justificative manquante, on est supposés réserver jusqu’à juin prochain la possibilité d’ordonnancer les bourses de toute l’année.
4 Groupements de marchés ; copieurs
Étienne André rappelle qu’il y a des groupements de marchés auxquels il faut adhérer : lycées Say, Buffon, Janson (Voltaire est en fin de vie), groupement de la région IDF, et le groupement de la Courneuve, avec des réserves mais qui peut apporter un service complémentaire. La région IDF est en train de faire monter en puissance un groupement aussi, sur certains lots dont la reprographie.
Concernant les copieurs : la location ne présente aucun avantage, hormis d’être accessible à qui n’aurait rigoureusement ni fonds disponibles ni subvention. Elle représente inévitablement un surcoût de frais financiers pour étaler le prix sur plusieurs années, et c’est rarement à des conditions de marchés publics que c’est signé : on paie donc couramment des taux usuraires de l’ordre de 10 %, quand la BCE fournit des liquidités à taux zéro aux banques, et alors que le risque de défaut de paiement par un EPLE est nul.
Il faut rappeler qu’aux conditions d’un marché public, le prix d’un excellent copieur 75 pages-minute N-B pour une salle des profs exigeante dépasse à peine 6 k€ TTC installé, avec une espérance de vie supérieure à quatre ans : Étienne a vu une machine de l’UGAP en libre-service professeurs ne faire aucun bourrage avant le premier million de copies réalisées. Une bonne machine administrative se négocie autour de 3 k€ TTC, et elle peut durer jusqu’à dix ans. Il n’est pas aberrant d’imaginer reconstituer périodiquement de tels montants dans les fonds d’un EPLE, surtout en l’absence de charges de location au budget.
Les contrats de maintenance sont bien distincts des contrats d’achat ou de location, même s’il est naturel qu’on les établisse au même moment. Là encore, les prix obtenus par des marchés bien fichus se situent autour de 3 € TTC les mille copies (toneur et agrafes compris) en N-B, et en-dessous de 20 € TTC les mille copies couleur. Passer par un groupement de marchés (région ou UGAP) présente de plus l’intérêt d’avoir une toute autre force de frappe contre un prestataire qui n’assurerait pas correctement le service, au lieu d’être seul et sans soutien juridique.
Il faut aussi rappeler que, très généralement, la ville de Paris comme la région Île-de-France fournissent ou subventionnent les copieurs avec une certaine libéralité : ce n’est que rarement que l’on est contraint de les acheter soi-même.
5 Voyages
Un voyage à l’étranger semble être en train de s’organiser chez l’un des gestionnaires présents. Comment doit-on gérer la passe sanitaire des élèves, que nous n’avons pas le droit de contrôler par ailleurs ? Le chef d’établissement doit proposer une lettre d’engagement entre l’établissement et les familles qui respecte les règles en vigueur, sanitaires et autres : MobiliSCO permet d’avoir pour un effort nul des lettres d’engagement propres, entre autres.
6 RATP : disparition des tickets
Marianne Aubry a appelé, on lui a répondu que pour l’instant rien n’a été pensé pour les scolaires (installations sportives et sorties scolaires). A ce stade chaque voyageur doit avoir son propre titre de transport, le Navigo easy ne peut pas être partagé entre plusieurs personnes. Il est nécessaire que les trois rectorats, les directions des collèges et des lycées des huit départements et de la région se manifestent auprès d’IDF Mobilités pour que cette question soit réglée. Sans parler des voyages d’établissements de régions en Île-de-France. Marianne poussera ses investigations.
7 Prochaine réunion
Alexis Poul programme les sujets des réunions à venir. La prochaine aura lieu le mercredi 8 décembre de 9 h à 12 h, au collège Yvonne Le Tac.
L’ordre du jour sera le suivant :
- Présentation des « MachinSCO » par Etienne André
- Point sur les avancées d’Op@le par Alexis Poul
- Point sur la RH de proximité par Alexis Poul
- Les groupements de marchés : nous devons trouver un invité pour ce point
- Le prélèvement automatique par Étienne André
- RATP : fin de la vente des tickets ; quelles solutions pour l’EPLE ? par Marianne Aubry
- Évolution de carrière RIFSEEP par Grace Fernandes et Alexis Poul
- Cours-Oasis – démarche de la ville de Paris par Marc-Olivier Sinet
- Discussions sur des thèmes divers, et choix de l’ordre du jour de la réunion suivante, selon les besoins des collègues