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Vous payez pas le triple, par hasard ?

Combien ça coûte une photocopie ? 0,01 € TTC !

jeudi 22 janvier 2015, par L’intendant zonard

Y en a marre de ces établissements scolaires qui se font voler. Cet article n’a pas d’autre objectif que de vous faire comprendre quel est le véritable coût d’une photocopie. Et de vous faire réfléchir au prix que vous payez.

[Mise à jour 2015 : offensive commerciale de R.]

[Mise à jour 2018 : les prix des l’UGAP ont sensiblement baissé ; ceux des voleurs, non]

Cet article est directement issu de l’intense rabâchage auquel je me livre depuis des années sur le forum des gestionnaires, à chaque occasion. Moins précis, il est cependant franchement plus clair sur les principes que l’article historique issu d’une étude faite pour mon établissement en 2004 et exposée en réunion de gestionnaires.

Axiome de base

Respecter le code des marchés publics vous évitera dans la plupart des cas de vous faire plumer. Dans une prestation technique à laquelle vous ne comprenez pas tout, dans la majorité des cas l’idéal est de se confier aux bons soins de l’UGAP. Mes chiffres sont ceux de l’UGAP parce que tout gestionnaire d’établissement public peut y accéder. C’est une référence de base, et si vous pouvez obtenir mieux par votre propre négociation, félicitations !

Vous payez un fabricant de copieurs, ou une banque ?

La location n’a qu’une seule justification éventuelle pour un EPLE : un trop faible niveau de fonds propres pour l’achat de la machine. Je vous renvoie aux divers niveaux de fonds acceptables signalés par les collectivités de rattachement et l’EN, pour ma part mon estimation nez au vent se situe à 15 € par élève dans un collège, un peu plus dans un lycée et a fortiori un lycée pro.

Il existe certes des collèges de 500 élèves qui n’ont pas plus de 7500 € de fonds disponibles au dernier cofi, mais ce n’est pas la norme !

Il faut tordre le cou à des idées débiles que des commerciaux mal intentionnés laissent subsister dans l’esprit des couillons de clients que sont trop de gestionnaires et de chefs d’établissement : un contrat de location sera toujours payé plein pot et jusqu’au bout, qu’il y ait avant la fin du contrat une panne de la carte mère de la machine, un tsunami ou une révolution prolétarienne. Les LOA qu’on nous refourgue ne prévoient en général même pas une assurance pour la deuxième situation...

Si vous avez pris une location, vous devez bien être conscient que vos coûts intègrent alors des frais financiers. Ils sont effrayants, parce qu’ils sont laaaargement composés des commissions des commerciaux qui ont réussi à vous fourguer ces horreurs.

Un copieur, combien ça coûte au fait ?

Les infaillibles statistiques zoniennes prouvent que 91.57 % des gestionnaires ou des chefs d’établissement qui signent une location de copieur n’ont pas la moindre idée du prix à l’achat de ce qu’ils vont louer. C’est normal, d’après vous ?

Alors je vous cafte le vrai prix d’un vrai copieur adapté à une salle des profs : un char d’assaut indestructible ultra-rapide 85 copies-minute comme dans mon établissement, ça s’achète de l’ordre de 6 500 € TTC, livré, installé, testé, raccordé au réseau (tarif UGAP été 2018).

Un très beau et très rapide copieur pour l’administration, 45 copies-minute (à ne surtout pas essayer de mettre en salle des profs, ils vont vous le bousiller), ça vaut 4000 € TTC livré installé mis en réseau, avec un bac papier grande capacité et une carte fax. Mais en étant moins ambitieux on a encore un excellent outil de travail pour de l’ordre de 3000 € TTC.

Là je m’adresse au gentil collègue qui compare uniquement avec ce qu’il payait déjà, soit rarement moins de 3000 € par an et par machine. Alors, toujours persuadé que la location est inéluctable ?

Vraiment rien à faire, mon EPLE n’a habsolument pas de fonds disponibles

L’UGAP propose des locations aussi. Pour en bénéficier, vous devrez aussi vous débarrasser des anciens contrats de location pourris. Refusez TOUJOURS les rachats de contrats !

Une machine à 8000 € peut aussi se louer sur quatre ans à l’UGAP pour une somme totale à peu près équivalente, soit 500 € nets par trimestre pour un gros copieur. Mais n’en abusez pas : outre le fait que la probable cinquième et possible sixième années d’utilisation de la machine sont gratuites, franchement, entre un petit peu plus de boulot (une DM...) une fois tous les cinq ou six ans, et le bonheur sans mélange d’avoir plusieurs milliers d’euros de marge de manoeuvre de plus à chaque budget, pour le plus cynique des gestionnaires, le calcul est vite fait...

Le vrai prix de la maintenance

Ce prix est fonction de trois critères principaux : la fiabilité de la machine (la maintenance sur une machine de bureau légère est plus incertaine que sur un gros copieur de production), l’engagement minimum annuel de copies que vous prenez, et le fait que vous ayez ou pas fait un véritable marché de mise en concurrence, qui est concrètement ce qui multiplie les coûts par deux dans l’EPLE qui se fait voler "à la régulière".

A l’UGAP, sur des engagements de copies raisonnablement élevés, on est autour de 3 € TTC pour mille copies. Il paraît que parfois on peut descendre en-dessous...

Le coût de la maintenance comprend nécessairement le toneur, les pièces d’usure de la machine. A l’UGAP on a aussi les agrafes pour ce prix, donc exigez-les.

Vous rendez-vous compte que la majorité des contrats dont j’ai connaissance font payer la maintenance plus de 7 € HT le mille, plus les agrafes au prix de l’or fin ?

Résultat des courses à l’UGAP

Mon établissement achète un copieur à l’UGAP à 7000 €, prend un engagement de 300 000 copies par an (bien sous-évalué) à 3 € TTC, sur un contrat de maintenance de 5 ans. Le calcul est rapide : pour 11 500 € TTC, j’ai un copieur pendant cinq ans qui me fera un million et demi de copies. Sans aucun surcoût, sans aucune surprise, on est déjà bien en-dessous de 0,01 € la photocopie.

Mieux : si la machine n’est pas trop secouée par les utilisateurs, elle fera peut-être une sixième année. Et je vous disais que mon engagement copies est (hélas) sous-évalué : en six ans, ce sont à peu près deux millions et demi de copies qui seront faites par la machine (et un 75 de l’UGAP les fait, j’ai plusieurs expériences à ce titre, même si naturellement la fiabilité décroît avec l’usure). Pour un coût total de 14 500 € TTC, j’ai 2,5 millions de pages noircies.

Donc, mes coûts se situent entre un peu moins d’un centime d’euro la copie et la moitié de ce chiffre, TTC, si les choses se passent bien. NB je ne tiens compte du papier dans aucun de mes chiffres.

Avec la location, on serait à un coût total de 14 000 € pour 1,2 millions de copies, soit 0,0116666 € la copie. Eh oui, la location coûte, plus de 15 % sur la facture finale, même aux meilleures conditions possibles !

Et le collège moyen, il paie combien ?

Les infaillibles statistiques zoniennes attestent les éléments suivants comme très représentatifs des EPLE hélas persuadés d’être dans la norme :

  • location 21 trimestres au prix cadeau de 1200 € HT le trimestre
  • maintenance par un coût-copie, j’me saigne aux quat’veines pour vous m’sieu l’intendant, seulement 7,80 € HT le mille

Rapporté sur cinq ans et un trimestre, et un million et demi de copies, en TTC ça représente 0,029 € la photocopie, trois fois ce que je paie ; un surcoût de 19 000 € au fil des cinq ans à prestation équivalente, dans le meilleur des cas. Et les collègues qui lâchent cet argent public qu’on leur a confié sont cocus et contents !

Naturellement, il faudrait aussi ajouter le prix des agrafes, vendues leur pesant d’or fin, l’expédition de la machine au bout du monde aux frais de l’établissement à l’issue du contrat, j’en passe et des meilleures. Je ne parle même pas des dingues qui ont signé des contrats à 18 000 € par an, j’en connais, et pas qu’un.

Le pire, c’est que bien souvent pour ce tarif, ils n’ont même pas une belle machine solide. Toute ma comparaison est présentée comme s’ils avaient comme moi un copieur de production, rapide et fiable, mais, pourquoi se gêner, dans la plupart des cas pour ce prix-là , en plus ils ont tout au plus un gros copieur administratif à 45 copies/minute. Une machine qui n’a presque aucune chance d’arriver en un seul morceau à un million et demi de copies ni à 21 trimestres dans une salle des profs !

C’est à ce stade que l’objectivité m’oblige à préciser que ces coûts comprennent presque systématiquement des frais financiers en cascade de rachat du précédent contrat, lequel portait sur une machine qui était hors d’usage puisque pas capable de tenir la durée du contrat jusqu’à son terme. Vous me suivez ? Alors oui, ce n’est pas comparable, mais justement les aigrefins qui vous fourguent ces contrats infects s’assurent soigneusement que vous ne puissiez surtout pas comparer.

Pour sortir de l’engrenage infernal

Aucune autre solution que de parvenir à faire durer un copieur jusqu’au terme de son contrat, pour ensuite s’en procurer un autre. Cette période pénible peut aussi servir à consciemment constituer les fonds propres nécessaires à l’achat, parce que souvent on peut décider de le faire, même si c’est pas le premier mouvement du bon gestionnaire.

Pour faire durer vos machines, il faut prendre les dispositions suivantes :

  • ne pas hésiter à se montrer très exigeant envers le service d’entretien, de toutes manières maintenant que vous savez que vous surpayez la maintenance de 70 % par rapport à ce qu’on peut négocier...
  • systématiquement demander des visites de prévention : pour que la machine qui marche le 1er septembre ne plante pas lamentablement le 3, le technicien doit être venu la voir le 30 août
  • apprendre vous-même, ou une autre personne-ressource dans l’établissement, comment assurer efficacement et rapidement un premier niveau de maintenance, pour éliminer une bonne partie des indisponibilités de la machine (et raison de plus d’être très pénible avec le prestataire si vous le déchargez de tout cela)
  • qu’elles soient chargées en papier le plus possible par la même personne habilitée et formée à le faire, et pas par des sagouins qui vont tout péter et/ou tout mettre de traviole
  • interdire le débourrage à toute personne non habilitée et formée, pour les mêmes raisons de bon sens
  • éventuellement consentir un effort supplémentaire sur la qualité du papier, pour limiter les risques de bourrage
  • gérer finement les quantités de copies assurées sur les éventuels plusieurs appareils de l’établissement
  • pourquoi pas, pour assurer le service pendant les pannes qui reviennent trop souvent, se faire prêter une machine surnuméraire par un établissement qui en a une disponible, ça arrive et notamment à ceux qui sont propriétaires et renouvellent leur parc avec prudence, ou ceux qui ont lâché prise et conservent sous contrat une machine qui ne sert plus dans une réserve.
  • vous avez réalisé à quel point les coûts réels sont plus bas que tout ce que vous imaginiez ? Alors a la limite, vous prenez dès maintenant la nouvelle machine à l’UGAP, si celle dont le contrat n’en finit plus de finir est vraiment inutilisable. De toutes façons, le contrat que vous avez trouvé en arrivant, c’était du vol, alors autant que ça se voie...

OK, j’achète une machine au lieu de la louer, mais si elle est détruite dans un incendie ?

Si la machine dont le collège est propriétaire se trouve hors d’usage suite à un événement de force majeure, l’assurance de l’établissement devrait permettre d’en récupérer au moins une partie de la valeur. Mais de toutes manières, si la machine était louée, vous auriez exactement le même problème !

Au pire du pire, si vous aviez acheté une bécane et qu’il faut quand même en reprendre une plus tôt que vous ne l’espériez, et que vous ne pouvez attendre aucune indemnisation, et bien si vous n’aviez pas encore reconstitué les fonds, la nouvelle serait alors en location. Alors que si vous étiez en location avant et qu’il faille encore un effort sur le budget de fonctionnement, et bien ça serait bien difficile à faire !

L’UGAP est-elle vraiment parfaite ?

  • 20/20 sur l’aspect réglementaire (code des marchés publics)
  • 18/20 pour les tarifs
  • seulement 13/20 parce que les machines des marchés actuels ont une qualité d’image qui n’est pas ce qui se fait de mieux sur le marché. Mais suffisante pour 98 % des usages d’un EPLE. (mise à jour : en 2020 cette critique n’a plus lieu d’être)
  • 05/20 pour la réactivité à la commande, et c’est bien payé

Il est indispensable que vous ayez plusieurs mois d’avance sur votre besoin d’installation de la nouvelle machine, vu les délais qui semblent incompressibles en passant par cette solution. Mais comme il n’y a pas de raison d’être pris en défaut sur une histoire de ce genre...

Remarquez au passage que si vous faites un MAPA pour acheter votre machine tout seul comme un grand, il vous faudra quelques semaines aussi. On n’implique pas son établissement dans des contrats de plusieurs dizaines de milliers d’euros sans faire un minimum d’efforts, non ?

Ma machine n’est pas un photocopieur, c’est mieux, c’est plus rapide, ça fait la couleur. Ne regardez pas le prix, c’est un détail

Discours tenu par une entreprise connue pour la qualité de ses duplicopieurs. La machine en question, technologiquement parlant, s’apparente à une énorme imprimante jet d’encre, qui produit à 120 pages par minute.

Sur le terrain, cette bécane n’est pas mal. Cette machine offre une fiabilité, un taux de pannes que tous les copieurs classiques n’offrent pas forcément. La rapidité est appréciable, la qualité des images est en retrait par rapport aux copieurs classiques, surtout en couleur, mais suffisante pour la plupart des usages en EPLE. La consommation électrique est maîtrisée, le bruit de fonctionnement modéré, ça aspire n’importe quel support et l’on peut par exemple imprimer sur des enveloppes, tout ça c’est pas mal.

Le prix vient tout gâcher : sous conditions de partenariat exceptionnel-super-promo-dépêchez-vous-signez-ici-tout-de-suite, la machine est louée 500 € HT par mois. Pendant 72 mois (six ans). 43 k€ pour la machine, tout de même ! Cette machine n’est jamais proposée à l’achat. NB souvent cette société vous collera un tarif encore plus élevé, justifié par un rachat de contrat existant, précisément le truc qu’il ne faut jamais faire.

Mais vous me direz, cette super-machine plus fiable coûtera moins cher à la copie, on s’y retrouve. Vraiment ? Les copies noir sont à plus de 6 € HT le mille, et en couleur à dix fois ce montant. Remontez un peu au-dessus voir les vrais tarifs : c’est 50 % trop cher.

Considérant que le besoin principal est sur le noir-et-blanc, je compare avec mon calcul pour une machine 85 pages-minutes noir achetée, qu’on fait durer six ans pour faire deux millions et demi de copies. Tous les chiffres sont TTC.

prestation copieur à l’UGAP R.
détention 6 ans 7 000 € 43 200 €
2 500 000 copies 7 500€ 18 000 €
Total 14 500 € 61 200 €

Ah ouais, trois fois plus cher. Oui mééééé la belle machine elle fait la couleur. OK, regardez combien ça cous coûterait de prendre un copieur couleur d’appoint pour des besoins à la marge en couleur, vous me direz si ça dépasse les 40 k€ payés en trop ci-dessus. Ah, un besoin à la marge, parce que si vous en faites beaucoup, des copies couleur, étant donné que la belle machine vous les fait moins bien pour 50 % plus cher...

Mais comparons ce qui est comparable : la machine est tellement plus rapide, holala ! Je vous propose donc de comparer avec deux copieurs rapides et un petit couleur, pour obtenir le même résultat en termes de service. Parce que vous avez beaucoup d’argent à y mettre et que votre chef exige un tel niveau de service, que vous atteindrez mieux avec des copieurs qui ne feront que la moitié de leur capacité de production, donc vieilliront tranquillement et vous feront moins de pannes.

prestation copieurs à l’UGAP R.
détention 6 ans 7 000 € 43 200 €
2e copieur NB 7 000 € 0 €
3e copieur couleur 5 000 € 0 €
2 500 000 copies NB 7 500 € 18 000 €
400 000 copies couleur 19 200 € 28 800 €
Total 45 700 € 90 000 €

Faut-il continuer longtemps ?

Mais que font les collectivités de rattachement ?

Comment se fait-il qu’un conseil général comme celui où je me trouve, qui subit un préjudice que j’estime à plus de 400 000 € par an de dépenses inutiles sur ce poste dans les collèges qui lui sont rattachés, ne bouge ni pied ni patte ?

J’hésite entre l’incompétence et le j’m’enfoutisme complet. En attendant, même sans aide ni instructions de la collectivité qui finance ni de la hiérarchie de l’Education nationale qui s’en fiche tout autant, un gestionnaire avIZé peut se rendre la vie plus facile en dégageant d’importantes disponibilités sur ses budgets de fonctionnement pour faire le reste confortablement.


Et après avoir fait toutes ces économies, vous pourrez sans hésitation payer votre papier un tout petit peu plus cher pour le prendre recyclé !

Messages

  • Testez le papier recyclé dans vos copieurs, nous en avons eu une variété qui "collait au tambour" des copieurs.

  • Le CG93 met en place un groupement de commande pour les copieurs au 1er septembre 2012.

    J’vais crucifier le commercial qui passe demain, cela va re jouissif !

    • Sympa, le CG, de s’y mettre enfin. Mais tu comptes vraiment sur eux ? T’as pas un peu l’impression que pour avoir un copieur venant de leur groupement, il faudra avoir sacrifié l’éle le plus jeune de la cohorte des 5e par une nuit sans lune avec un couteau en poil de baleine en faisant des incantations rituelles bien précises sous peine d’échec de la procédure ? Et ton avis, en utilisant ce truc, tu gagneras combien par rapport l’UGAP ?

      Franchement, ce conseil gégional, et tous les autres, feraient quand me mieux de commencer par écrire aux chefs d’établissement et aux gestionnaires, pour juste leur communiquer peu pr ce que j’ai dit dans mon article : indiquer le vrai prix d’un copieur, et hurler qu’il est hors de question de ne pas publier de marché, sauf utiliser l’UGAP.

      Par rapport ce simple courrier renouveler tous les ans, le groupement ne devrait strictement rien apporter de plus. C’est juste faire semblant de faire quelque chose...

  • Bonjour et merci IZ pour cet article tr éclairant !

    Pour ma part, j’ai une petite question subsidiaire concernant l’achat des photocopieurs en EPLE. La détermination du besoin est bien la phase essentielle du marché public donc je ne voudrais pas me tromper. La question est donc la suivante : quelle vitesse d’impression pour quelle utilisation ? Existe-t-il une relation quasi-proportionnelle entre la vitesse du photocopieur et son "espérance de vie" ? Quelle est l’espérance de vie (en terme de nombre de copies) d’un 45 ppm en administration et le me en salle des professeurs ?

    Merci pour vos réponses et encore merci d’éclairer les néophytes.

    • Il n’y a justement surtout pas de "relation proportionnelle entre la vitesse du photocopieur et son "espérance de vie". Il y a deux gammes  :

      – les machines de bureautique, de 12 45 copies par minute
      – les machines de production, partir de 50 copies par minute

      Entre les deux, il y a un monde, il y a une différence de prix flagrante. J’ai un colle rattaché qui loue l’UGAP (et bient il pourra acheter avec tout ce qu’il économise déjnbsp;!) deux machines, une 45 et une 50. Le loyer trimestriel (sur 4 ans) de la "petite" est de 276 TTC, celui de la "grosse" de 484 . Ca les vaut !

      Mais quand on les manipule, il n’y a aucun doute : une machine de bureautique n’a aucune chance de tenir en salle des profs. Mettons deux ans, trois s’ils sont gentils. Alors qu’une machine de production, chez moi, tient six ans. Une bonne petite machine bureautique manipulée par une poignée d’administratifs pas trop nerveux fait huit ans.

  • Merci pour ces infos ! Je ne savais pas qu’il y avait un gap entre 45ppm et des vitesses plus élevées ! Pour ma part je suis dans une situation particulie puisqu’il me faudrait une machine en salle des professeurs pour faire 100 000/an . Étant donné la faiblesse de ce quota et en mettant ce quota en rapport avec tes précédentes explications je ne sais pas vraiment quelle vitesse de copie faut-il prendre. Il faut également avoir l’esprit que c’est un copieur "d’appoint" et que les gros tirages sont effectués sur des machines de productions de 65ppm comme indiqué dans ton précédent message.

    Merci pour vos lumies !

    • Sauf ce que ton établissement soit vraiment la rue, j’aurais tendance dire qu’aux prix de l’UGAP, mieux vaut prendre quand me un 50 cp/m, qui ne posera pas de probles de maintenance et pourra rendre simplement des services plus poussés en cas de difficultés sur la machine principale.

      Tu connais le prix, en location c’est 2 k par an, le colle dont je parle a pris un engagement de 100 k copies par an justement, toujours en-dessous de 5 les mille. Cette machine te coerait donc 2500 TTC par an pendant quatre ans, et presque rien au budget si tu l’achetais, bien entendu.

      Sinon, en cas de besoin d’une machine "d’appoint", pourquoi pas réfléchir un mieux-disant sur les fonctions, en prenant par exemple un appareil couleur ?

  • Je paie 0.07 TTC par copie (machine noir et blanc, 52ppm) sur la base de 220 000 copies l’année.
    J’ai fait jouer la concurrence en négociant aupr de 3 fournisseurs : j’ai ainsi pu choisir toutes les spécificités du copieur et c’est allé tr vite (machine opérationnelle en moins d’un mois)

    • Oui donc, cher visiteur, vous payez sept fois le prix que je paie. Vous attendez des félicitations ?

      De plus, dois-je rappeler que "faire jouer la concurrence entre trois fournisseurs" n’entre pas dans les descriptifs de procédure recevable selon les termes du code des marchés publics ?

      On dirait vraiment une blague...

    • Edit : il fallait lire 0.007 TTC.

      Me apr cette correction je n’attend, cher collue, aucun louange. Je souhaite simplement apporter ma modeste pierre l’édifice car j’ai apprécié le cé tr concret de votre article.
      En ce qui concerne les démarches que j’ai effectuées je vous apporte quelques éléments supplémentaires. A l’époque omon établissement a signé ce contrat le seuil pour la mise en concurrence formelle (publicité du marché) était fixé 20000. J’étais donc en-dessous et j’ai fait faire des devis aux entreprises susceptibles de pouvoir y répondre dans ma région (3 en l’occurrence) Ensuite j’ai tranquillement (et sensiblement) fait baisser les prix par une négociation gré gré.
      Peut-re avez-vous cru que je pratiquais la méthode des "3 devis" ? On fait faire 3 devis et on prend le moins cher. Si c’est la cas, sachez que je combat également cette méthode souvent inadaptée, tr souvent inefficace d’un point de vue financier et potentiellement injuste (prenons l’exemple d’une fourniture d’ordinateurs). Je la combat quand bien me je connais des agents comptables qui la préconisent encore l’heure actuelle leurs gestionnaires (dernier exemple : marché d’un voyage scolaire 23000) et une collectivité de rattachement qui l’a érigée en rle...

      Cordialement

    • Ah, c’est bien, moins de 1 centime, c’est un bon chiffre, enfin si c’est le chiffre pour l’entretien ET le prix d’immobilisation de la machine.

      Merci pour les encouragements, et surtout pour le témoignage.

    • Oui c’est le chiffre tout compris : entretien + location sur 5 ans.
      Bonne continuation !

  • MERCI DE ME DONNER LE VRAI PRIX DE LA PHOTOCOPIE
    PAPIER
    MACHINE
    MANPOWER
    ETC..ETC....

    • Le vrai prix de la copie, c’est :

      – papier : 2,25 HT diviser par 500 feuilles en ajoutant la TVA
      – machine : cf ci-dessus
      – manpower : co de l’heure prof faisant ses copies avant le cours : zéro ; co de la minute prof faisant ses copies pendant le cours : variable suivant l’endroit, dans ma zone de l’ordre de 500
      – électricité : calculer suivant la machine et sachant que les copies sont peu pr toujours faites l’heure de pointe ole kilowatt est le plus cher
      – parc immobilier : se rapprocher du conseil gégional pour connare l’estimation de la valeur patrimoniale du mre carré occupé par le copieur, sachant que c’est souvent bien placé donc dans les endroits les plus valorisables de l’établissement, puis diviser par le nombre de copies par minute sachant qu’il y a 525 600 minutes dans une année

      Bon calcul !

  • Monsieur juste un petit BEMOL

    Votre service technique UGAP vous allez me faire croire qu il peut répondre correctement a toute les établissement public de France... ?
    Réduire le métiers a un co copies..c’est un peu exagérer "pour l’anecdote si tel devais re le cas alors ont devrais monter le co copie pour les écoles vu comment le matériel et trop souvent mal mené "’

    d’ou l’importance d’un service technique de proximité... et la se complique !!

    Car vous si avez le meilleur co copie et la meilleur machine , vous censer savoir qu’ un simple bourrage ou autre sur la machine peut mettre bien en périle votre établissement surtout si le service technique et a 250 OU 300KM et déjdéborder ,
    voir plus ..

    ’ c’est déjle cas pour établissements de province déjisole qui ce retrouve a attendre le peu de technicien des grandes ville alentours ou le peu de technicien pour des région enties ’

    D’ou pour moi des différence de co copies QUI CERTES NE DOIVENT PAS ETRE EXAGÉRER mais COHÉRENT

    Car pour répondre au mieux a la problématique du service technique
    il faut forcement avoir des ressources dans toute les régions pour re au plus prés des utilisateurs et fournir la meilleur prestation de service ,
    cela a forcement un co et surtout en FRANCE .

    • Intervention par quelqu’un qui ignore ce qu’est l’UGAP : une centrale d’achat. Les marchés de l’UGAP sont faits avec un cahier des charges particuliement soigné, qui permet de garantir aux utilisateurs la qualité du service sur l’ensemble du territoire métropolitain. l’UGAP a les moyens de faire respecter ce cahier des charges, et la compétente technique nécessaire, la plupart du temps manquante dans les EPLE, pour faire exécuter les pénalités prévues en cas de mauvaise exécution du marché.

      Pour ces motifs, il n’y a aucune raison d’hésiter, pour un EPLE, faire appel l’union des groupements d’achats publics.

      Pour ces raisons aussi, la performance économique de l’UGAP n’est pas optimale, puisque le marché inclut des cos de disponibilité dans les quatre coins de l’hexagone. C’est la raison pour laquelle il est si facile, comme je le démontre dans l’article, d’obtenir de meilleurs tarifs que ceux de l’UGAP, pour qui s’en donne la peine.

      Et c’est, en conclusion, la raison d’re de cet article : je veux bien ne pas "réduire le métier un co-copie", mais il est hors de question de continuer les collues se faire totalement écorcher par des voleurs. Le tarif UGAP doit devenir la norme ; on peut imaginer trouver de solides raisons pour payer mettons 20 % plus cher. Quatre fois plus, jamais.

  • Bonjour,

    Trésorier bénévole depuis 2 ans (et plus bénévole que trésorier) pour une association qui a signé un contrat de location de 5 ans pour un photocopieur en or ... pour le loueur mais qui prend fin la fin de l’année, je dois m’occuper de trouver une nouvelle solution pour l’association.
    Pouvez-vous me donner une petite procédure suivre ou des questions précises pour faire le tri parmi les loueurs qui pourraient venir vendre leurs produits et pour éviter de replomber l’association (qui n’a pas assez de fonds propres pour un achat) ?
    Merci par avance.

    • Non, n’entre pas dans mon répertoire professionnel. Maintenant que vous savez combien coe vraiment, vous allez pouvoir serrer la vis. Attention toutefois, ne demandez pas l’impossible, notamment les chiffres des marchés publics que j’indique sont valables pour des situations oles machines travaillent beaucoup. Si vous n’atteignez pas les 100 000 copies par an, vous aurez énormément de mal obtenir des tarifs corrects.

      Certaines boes proposent la mise disposition : vous ne payez rien d’autre que les copies que vous faites, sur une machine en général d’occasion. Et vaudra dans les 15-20 les mille copies. Si vous trouvez une offre de ce genre, elle devrait re la plus appropriée.

  • Bonjour,
    l’école primaire oj’office en tant que trésorie de l’APE - qui paie la location du photocopieur - se voit facturer des copies au tarif couleur d qu’il y a une nuance de gris dans une copie pourtant en noir et blanc.
    Or pour moi le gris est simplement une nuance de noir - en l’occurrence moins de noir utilisé.
    Sachant que les copies couleur nous sont facturées 10xplus ches qu’un copie noir et blanc, la facture est salée (difficile honorer me) et pour moi injustifiée.

    Qu’en pensez-vous ? couleur ou pas couleur

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