Le truc est très simple : observer les reflets d’une flamme sur le vitrage.
Or on observe un reflet sur chaque face de la vitre. Donc si vous avez du double vitrage, il doit y avoir quatre reflets. Et je signale au passage l’existence de triple vitrage, le top de l’isolation thermique, que l’on ne devrait toutefois pas rencontrer souvent en EPLE.
Là où ça devient encore plus intéressant, c’est qu’il est possible de remarquer que les différentes plaques de verre n’ont pas forcément la même épaisseur : c’est un truc utilisé pour l’isolation phonique. Si un bruit fait résonner une lame de verre, la seconde ne résonnera pas à la même fréquence, et donc ne transmettra pas le bruit qui aura passé la première barrière.
Ainsi dans cette dernière photo, on voir nettement que la première couche de verre est plus fine que la seconde. Et moi j’ai vu qu’ils ont mis la plus fine à l’extérieur. En pleine zone, c’est malin, et moi j’ai l’air encore plus malin de m’en rendre compte franchement longtemps après la pose.
Les autres critères de qualité, pour lesquels je serais bien en peine de vous donner des moyens de contrôle, portent sur le gaz qui se trouve inséré entre les deux lames de verre, les gaz rares (argon, krypton ou xénon) ayant une émissivité dans l’infrarouge inférieure à l’azote ou l’oxygène de l’air naturel. La page Wikipédia sur le double vitrage nous apprend que le vide d’air a été utilisé, mais abandonné car l’enceinte finissait toujours par perdre son étanchéité, et se remplir d’air humide, donc des problèmes de condensation.
Il existe aussi une isolation renforcée par le dépôt d’un film métallique faisant barrière aux infrarouges.
Attention à ne pas vous brûler les doigts !