Concrètement, il s’agit de scanner en masse toute la paperasse, et après quoi tout est indexé par la machine sans qu’on n’ait plus à s’inquiéter de savoir le retrouver : le logiciel retrouvera.
Chaque page scannée (ou chaque document déjà informatisé qui sera soumis au logiciel, bien entendu) sera analysée par un logiciel de reconnaissance des caractères, et donc le contenu textuel ajouté dans une base de données générale.
Ce qui est vraiment intéressant, c’est qu’on scanne puis on peut oublier, il n’y a pas d’autre précaution à prendre. Ainsi, si je veux retrouver tous les courriers du conseil gégional, Paperworks me les sortira en un clic, puis à l’intérieur de ceux-ci je peux rechercher n’importe quel mot-clé, comme si l’ensemble du courrier parvenu à mon EPLE était "sur l’Internet et que je puisse faire une recherche avec l’Ooggle".
C’est assez prometteur, et pour en savoir un peu plus, vous pouvez aller lire la présentation et les commentaires des premiers utilisateurs sur http://linuxfr.org : http://linuxfr.org/news/sortie-de-paperwork-0-1
Au stade de l’été 2013, c’est encore un projet très jeune, qui ne fonctionne que sous Linux et pour qui est capable d’installer d’après les sources et en gérant les dépendances, puis d’éditer si besoin les préférences à la main et pas dans un cliquodrôme. Si vous la phrase précédente vous semble écrite en coréen, alors attendez un peu que ça mûrisse, mais qui sait un collègue sera emballé au point d’installer Linux sur une machine du service.
En tout cas, on peut déjà féliciter M. Jérôme Flesch pour ce travail. En me demandant ce que je pourrais mettre comme logo à l’article, je me dis que si un intendant sachant dessiner vouait en proposer un pour ce logiciel, ça serait sympa.
Messages
1. Lire, trier et indexer les papiers est un travail de machine, pas d’humain, 15 août 2013, 20:35, par fat25000
Dites, vous en connaissez beaucoup, des gestionnaires emballés par Linux ? Et pas sûr que le CETIAD (pardon, les services informatiques du Rectorat) viennent nous installer demain la dernière distribution Ubuntu sur une de nos bécanes...
1. Lire, trier et indexer les papiers est un travail de machine, pas d’humain, 16 août 2013, 05:04, par L’intendant zonard
Il y a au moins un gestionnaire d’EPLE dans le pays emballé par GNU-Linux, c’est moi. La preuve, c’est que je viens d’écrire GNU-Linux, c’est dire à quel point je suis un intégriste.
Mais 99 % des gestionnaires d’EPLE apprécient la fiabilité des serveurs de leur établissement : Horus, Amon, SLIS, etc, qui sont des machines à noyau Linux. Et un certain nombre de gestionnaires doivent être enchantés d’utiliser un téléphone fonctionnant avec Androïd. Sans parler de tous ceux qui ont une **box** pour leur accès à l’Internet, et je dois en oublier.
Pour revenir à la matière de l’article, je ne vois vraiment pas pourquoi un collègue qui saurait compiler un logiciel d’après les sources aurait besoin de la moindre aide pour installer un Nunux qui tourne dans son intendance.
Et puis c’est vendredi, alors je me permets de préciser que Ubuntu çaimal, Mageia powa !
2. Lire, trier et indexer les papiers est un travail de machine, pas d’humain, 16 août 2013, 09:53, par fat25000
1) Installer un Nunux à l’intendance, ok. Quid alors des logiciels Education Nationale /logiciels propriétaires spécifiques (Turboself, etc...) ? Pourrait-on imaginer des logiciels libres ou une gestion en base de données qui pourrait les remplacer ?
2) Votre article m’aura au moins permis de faire des recherches sur les logiciels de GED sous Windows, qui sont quand même bien complexes à installer/bien onéreux quand il s’agit de logiciels pour une utilisation professionnelle. Je n’ai pas regardé les logiciels pour une utilisation personnelle, ils seraient peut être largement suffisants pour nos intendances.
3) Pourquoi qu’il est pas bien, Ubuntu ?
1. Lire, trier et indexer les papiers est un travail de machine, pas d’humain, 16 août 2013, 10:15, par L’intendant zonard
– Quid alors des logiciels ?
Sur une machine supplémentaire, pas à la place, en tout cas pas pour l’instant. Autrefois je m’étais promis d’essayer de faire tourner GFC-DOS dans un terminal freeDOS, mais l’appli est passée sous Windows/delphi avant que mes compétences et mon temps libre ne me permettent de passer à l’acte
– Pourrait-on imaginer des logiciels libres ou une gestion en base de données ?
Plus que cela, cf. la rubrique http://intendancezone.net/spip.php?rubrique48 : l’IZ a d’énoooormes projets là -dedans, et je cherche des copains pour participer. Quelqu’un qui serait parvenu à tirer quelque chose de LO-Base est vivement attendu.
– Je n’ai pas regardé les logiciels pour une utilisation personnelle, ils seraient peut être largement suffisants pour nos intendances.
Il est absolument déraisonnable de laisser la gestion de documents à la merci d’un logiciel privateur qui un jour décidera de refiler tous les docs à la NSA, la semaine d’après exigera 200 € par semaine, la suivante ne fonctionnera plus avec Windaube 9 ou au contraire exigera ça et rien d’autre... Pour un tel usage, le logiciel libre est la seule solution raisonnable (comme pour tant d’autres choses d’ailleurs, mais bon)
– Pourquoi qu’il est pas bien, Ubuntu ?
Parcekeeeeuuuuuu !