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L’équilibrage des installations de chauffage

vendredi 16 décembre 2011, par L’intendant zonard

On se pèle dans la salle 134, et la salle 141 est une étuve. On a tous connu ces problèmes idiots. Et la plupart du temps, on râle et on baisse les bras. Et pourtant...

Et pourtant l’équilibrage d’une installation de chauffage est à notre portée dans de très nombreux cas, ne coûte presque rien, ne représente que peu de risques de dégrader la situation plus que de l’améliorer.

Révisions de notions de base

Je vous invite dans un premier temps à jeter un œil sur mon article maintenant ancien qui décrit le confort thermique, vous recaler un coup sur le principe de la distribution de chaleur et fixer le tout avec l’article sur la régulation des installations de chauffage.

En résumé de ce qui précède : la sensation de confort vient avant tout d’une émission de calories par l’environnement matériel, donc concrètement quand tout va bien par un radiateur, qui doit... irradier. Commencez par dégager les radiateurs si des gens bien intentionnés ont collé des trucs devant.

Ensuite vous savez que le fluide qui circule dans l’installation (une eau polluée dont il faut avec la certitude qu’elle ne se retrouve jamais dans les canalisations d’eau sanitaire) voit sa température régulée selon une courbe dépendante de la température extérieure, et qui sera plus ou moins plate ou verticale suivant la qualité de l’isolation des bâtiments.

Enfin, ce fluide est poussé dans le circuit par une pompe, appelée aussi accélérateur.

Bon, et alors, où tu nous emmènes ?

Et bien au fait que le fluide a certes une température bien précise au départ, mais cela change énormément au fil de son déplacement dans l’installation. Et l’équilibrage est là pour s’adapter à ces situations, pour éviter que le chauffage central ne devienne le chauffage du centre... et jamais de la périphérie !

Nous allons donc voir dans le cœur de l’article comment améliorer à la marge le confort local par local, par des moyens simples et accessibles à un gestionnaire malin et décidé.

Préalable indispensable : connaître et comprendre l’installation

Je suis lourd, mais si vous n’avez pas encore lu mes articles précédents, il est encore temps d’y aller. Ensuite, vous serez armé pour, un mercredi après-midi d’hiver, faire le tour de votre installation. A titre exceptionnel, fauchez le thermomètre à visée laser de la cuisine, et partez en chasse avec un petit carnet ; si vous pouvez mettre la main sur une caméra thermographique, c’est le pied.

Votre safari commence à la sous-station du bâtiment que vous souhaitez traiter. Commencez au plus simple pour vos débuts, si vous avez le choix. Vous allez donc partir de la vanne trois voies et de l’accélérateur, et suivre d’aussi près que possible le parcours du tube vers les locaux à chauffer.

Le thermomètre vous servira à pointer, de temps à autre, l’état des choses : si vous perdez trop de calories entre la sous-station et les radiateurs, vous saurez pouvoir gagner énormément d’énergie par un peu de calorifugeage à quelques endroits stratégiques.

Car plus l’installation est chaude, plus les pertes sont importantes : les premières calories perdues sont les plus chères. Ne négligez pas le plus petit pont thermique idiot, dix petits centimètres de calorifugeage abîmé sur un circuit à 65 °C vous coûteront plus d’énergie qu’une fenêtre ouverte en plein hiver !

Bref, suivez vos tubes, et repérez les éventuelles vannes (très utile si un jour vous avez une giga-fuite au deue mais que vous voulez sauver les cours au premier étage), et surtout les éventuels systèmes de réglage. C’est le moment de faire chauffer l’étiqueteuse pour rendre compréhensible les noms des différents circuits : sans même parler des jargons incompréhensibles, combien d’installations avec des noms de lieux qui ont changé de destination, le long d’une rue qui a changé de nom, ou de disciplines qui ont changé d’intitulé ?

Ça y est, voilà les radiateurs

Et vous arrivez enfin à ces fichues salles 134 et 141. A ce stade, évidemment, vous aviez déjà tenté de remédier à d’éventuels problèmes d’isolation dans la salle la plus froide. Vous vous serez peut-être rendu compte qu’il y a une salle de 20 m² avec deux énormes radiateurs, et une salle de 35 m² avec un petit machin. Jusqu’à un certain point, même quand c’est aussi mal fait que ça on peut intervenir ; pour un vrai confort n’hésitez cependant pas à proposer un changement de l’équipement à la collectivité de rattachement, ça prendra du temps mais vous devriez pouvoir l’obtenir.

Le bouton du radiateur est un leurre

Disons-le tout net, le bouton sur les radiateurs est là uniquement pour occuper les élèves et défouler les profs. Au mieux du mieux, il pourrait servir à limiter la quantité de chaleur dispensée si une mauvaise régulation le rendait utile, mais il y aura toujours un fâcheux pour ouvrir ça à fond d’autorité.

Les têtes thermostatiques, c’est la même chose en plus fragile, et ça se vole. Aucune importance s’il y en avait et qu’on vous les a fauchées d’ailleurs, vu que c’est parfaitement inutile...

Ceci est un gadget inutile
Dans une bonne installation bien régulée, il ne sert jamais. Si l’installation est faite n’importe comment, ça peut éviter du gaspillage, si et seulement si un idiot ne l’ouvre pas à fond : autant dire qu’il est impossible de compter dessus.

Pourquoi ? Parce que, ne l’ébruitez pas, et ne vous faites pas remarquer quand vous y touchez, le vrai réglage est à l’autre bout du radiateur, en bas, caché. Et il faut, heureusement, un outil pour y toucher.

Description du té de retour d’un radiateur

Sur du matériel raisonnablement récent, vous trouverez une petite plaquette de protection que vous devrez peut-être ouvrir à l’aide d’une pince ou d’une clé (et si vous avez affaire à des #£§% !, vous refermerez bien fort à la pince après).

Té de sortie de radiateur quand il est fermé

Derrière, le réglage proprement dit, qui se manipule à l’aide d’une clé à six pans, dite "Allen". Prenez un jeu de plusieurs tailles, tous les radiateurs de votre établissement n’ont peut-être pas le même pas de réglage.

Té de sortie de radiateur prêt à être réglé

Comment savoir si je peux régler ça ou pas ?

L’article parle d’équilibrage de l’installation, et j’ai lourdement insisté pour vous faire relire l’intégralité de mon bavardage sur les notions de chauffage. La pression appliquée par l’accélérateur va faire circuler le fluide chaud dans l’installation. La quantité de chaleur transmise dans les locaux dépend aussi de la vitesse de circulation. Vous pouvez favoriser cette vitesse en ouvrant, ou la ralentir en refermant le té de réglage.

Mais attention, si vous ouvrez quelque part, vous devrez refermer d’autant ailleurs, sous peine de faire "perdre son jus" à toute l’installation : en croyant régler un problème au premier, on fiche en l’air le réglage de tous les étages dessus, par exemple.

Il faut savoir que la puissance de la pompe a été choisie ou réglée selon de savants calculs déterminant la résistance de l’installation à l’avancement du fluide dans le circuit. Que cela soit en ouvrant beaucoup plus les vannes ou en les refermant trop, vous prenez le risque de tout fiche en l’air, et notamment de griller vos pompes. Je vous donne donc dans cet article un mode opératoire qui doit impérativement être compris dans son intégralité sous peine d’enquiquinements poivrés.

 [1]

En quelque sorte, c’est comme accorder un piano : s’il n’y a qu’une corde ou deux qui ont un peu bougé, pas besoin d’être très malin pour retendre juste un peu là où ça sonne faux, et hop c’est reparti pour quelques temps. Mais si tout l’instrument sonne façon casserole, il n’y aura pas moyen de se passer d’un accordeur expérimenté.

Si vous savez que des gens ont touché un peu dans tous les sens à vos tés de réglage (ou que ce travail n’a jamais été fait à la livraison des bâtiments, ce qui semble être la norme...), vous risquez bien de devoir missionner un professionnel pour refaire le travail proprement. Pas de panique : justement depuis la RCBC cette intervention se paiera dans le même service que les consommations, et il y a un espoir pour que le coût de l’intervention soit vite remboursé en économies d’énergie !

Tâtez vos radiateurs, amont et aval

La première chose à faire, c’est de rester dans le cadre de ce qui a une chance d’être utile. Il faut que vous vous fassiez une idée de la quantité de chaleur dispensée par votre radiateur. Rien de très compliqué : c’est la chute, la différence entre la température de ce qui y rentre et celle de ce qui en ressort, qui vous le dira.

Si votre radiateur a peu de chute, moins de 5°C de différence entre l’arrivée et la sortie, ouvrir encore plus le té ne servira pas à grand chose. Si vous êtes dans cette configuration dans un local surchauffé, en revanche vous savez que vous pouvez fermer, il y a de la marge.

A l’inverse, si dans un local trop froid votre radiateur n’est chaud qu’à côté du bouton, et juste après c’est froid, c’est qu’il n’a pas le débit nécessaire. Vous pouvez alors expérimenter d’ouvrir un peu le té, pour lui redonner du peps. Je dis bien expérimenter, car hélas il se peut que le manque de puissance vienne d’un autre problème : installation mal conçue ou mal construite, réseau encombré de boues ou de corps étrangers.

Un réglage à faire avec tact et minutie

Pour la bonne conservation des équilibres que j’évoquais et qui sont l’élément principal de notre problématique, il faut impérativement se limiter à des interventions de l’ordre du quart de tour sur les tés de réglage. Si vous refermez (sens trigonométrique) d’un quart de tour, vous devriez normalement trouver un autre endroit où vous pourrez ouvrir (sens horaire) d’un quart de tour.

Il faut donc que vous teniez une petite comptabilité des quarts de tour que vous faites çà et là, sur le petit carnet que vous prenez avec vous quand vous faites le tour de l’installation. Repassez le lendemain au même endroit, et voyez si la chute du radiateur a évolué dans le bon sens, et si le confort dans la pièce a fait de même.

Au besoin, vous pourrez revenir sur votre réglage pour l’annuler s’il n’a rien apporté, ou le renforcer dans le même sens si c’est positif mais insuffisant. Mais toute intervention à la hussarde consistant à ouvrir à fond un té parce que le chauffage ne vous suffit pas sur le moment est à proscrire !

Il n’y a pas que les radiateurs

Une fois que vous aurez établi un meilleur équilibre entre les locaux d’un secteur donné, vous vous rendrez probablement compte qu’il demeurera des différences de traitement entre un étage et l’autre, ou ce genre de problème.

En suivant le parcours des tubes, vous aurez peut-être trouvé les tés de réglage qui se trouvent au niveau des piquages de desserte sectorielle. Globalement, le principe de ces trucs est de compenser l’effort supplémentaire demandé au fluide pour aller jusque dans les extrémités (dernier étage...) par une relative fermeture des circuits les plus proches de l’accélérateur.

Robinet d’équilibrage de zone comme vous en trouverez peut-être dans les faux-plafonds

Ici, le réglage se fait par seizième de tour, trèèèès prudemment, et en prenant note de tout ce que l’on fait.

Et ça peut vraiment générer des économies ?

Oui, et des économies étonnantes. En n’étant pas obligé de balancer la sauce pour assurer le minimum dans des points mal desservis, vous gagnerez énormément d’énergie. Un bon équilibrage peut faire gagner 30 % sur la facture énergétique d’un établissement scolaire, et je vous parle d’expérience !

En effet, plus on chauffe fort, plus c’est cher, plus vous aurez des pertes lors du transport. L’équilibrage vous permettra aussi de baisser la puissance de ces radiateurs idiots et quasi inutiles dans des couloirs pas fréquentés ou dans des réserves inhabitées (attention quand même à ne pas créer des points froids dans le bâtiment qui finiront par bouffer le confort général).

Alors, munissez-vous de vos clés Allen, à l’attaque !


Un peu de documentation ne nuit pas : http://www.edipa.fr/LibrairieTechnique/Details/543

Portfolio


[1Première version de ce passage de l’article, qui m’a été contredite avec force arguments techniques par un aimable visiteur, voir les commentaires : A contrario, si vous fermez plus que vous n’ouvrez, vous gaspillez la puissance de l’accélérateur qui va s’époumoner à pousser de l’eau à travers des robinets fermés, c’est idiot, mieux vaut diminuer la puissance de la pompe (réglage très simple, et économie d’électricité). Cela me semblait logique, mais apparemment c’est faux, et c’est l’inverse qui se passe : une pompe se fatigue à pousser dans le vide, et elle aime bien pousser quand on lui résiste, elle a même été faite pour cela.

Messages

  • Bonjour,

    Ce n’est pas si simple que cela.
    Pour bien réaliser un équilibrage hydraulique de réseau de chauffage il est nécessaire.
     de calculer les déperditions des locaux
     calculer le débit nécessaire à chaque émetteur.
     calculer la position de réglage du té,coude ou vanne de réglage en fonction de sa perte de charge et aussi en fonction des autres organes d’équilibrage.

    Je vous félicite de parler de l’équilibrage surtout que cette technique est génératrice d’économies d’énergie ; entre 8 et 15 % en moyenne et elle a été reconnue par le Grenelle 2 par l’obtention d’une fiche Certificat d’Économies d’Énergies. M gérant FICHOT
    site SFERHY
    www.sferhy.com

  • Bonjour,
    J’aurais une question à vous poser,
    Dans mon appartement, j’ai une installation de chauffage central au gaz avec cinq radiateurs et un thermostat d’ambiance dans la salle à manger qui est réglé sur 19°.
    Dans ma chambre, la température ne monte qu’à 10 ou 12° car quand la salle arrive à température, le thermostat coupe la chaudière ; je précise que les dépanneur qui sont venus m’ont dit d’augmenter le chauffage, (ce qui ne change rien).
    Sur le radiateur de la salle il y a un robinet normal que je ne dois pas fermer (d’après le technicien de Véolia) et sur les autres des robinets thermostatiques.
    Que puis-je faire comme réglage s’il vous plait ?

    • Quelques notions pour votre compréhension, et celle des éventuels lecteurs ("notions" qui ne prétendent pas à la précision et à l’excellence de l’expertise d’un professionnel) :

       quand on a des robinets thermostatiques, il faut toujours conserver UN robinet "classique", parce que si tous les robinets thermostatiques se ferment en même temps, la pompe de la chaudière pousse de l’eau dans des tuyaux fermés, et ça la grille.

       si la sonde qui permet au système d’adapter la chauffe est dans le séjour, c’est justement logique que ça soit le radiateur de cette pièce-là qui ne soit pas régulé par thermostat

       et donc votre problème est bien un problème d’équilibrage : il faudrait tout d’abord que vous ouvriez au maximum le té de retour du radiateur de la chambre qui est trop fraîche, et éventuellement que vous fermiez relativement le té de retour du radiateur du séjour.

      Dans l’idéal, moins on ferme les tés, mieux ça vaut (pas la peine de fatiguer la pompe à pousser dans des tuyaux à moitié fermés). Mais si le séjour est trop favorisé, et qu’en plus cela fausse le comportement de la régulation, il faut le faire.

      Comme décrit dans l’article, l’équilibrage ça se fait huitième de tour par huitième de tour, quitte à y revenir tous les trois jours jusqu’à ce qu’on soit content. Soyez patient, en tout cas votre problème va se résorber.

      Une possibilité toutefois : il se pourrait que le radiateur de la chambre soit gêné par une quelconque saleté à l’intérieur, qui gêne la circulation du fluide. Si un plombier passe par là , ou si vous êtes bricolo, vous pourriez tenter de faire une chasse de ce qu’il contient, en ouvrant le 2e exutoire bas du radiateur, en face d’un seau, avec moult serpillières et précautions. Mais ne faites cela que si le reste ne marche pas bien.

  • Je viens de lire votre très bon article sur "L’équilibrage des installations de chauffage".
    J’ai une question concernant l’installation d’un radiateur de chauffage central de la marque "Bodner et Man".
    Sur leur schéma d’installation il indique de poser le robinet d’arrivée d’eau chaude en bas (donc a priori à l’envers) ?
    Votre avis.

    Merci par avance pour votre réponse.
    Cordialement.

  • Bonjour,

    Est-ce que l’équilibrage est une solution applicable à tous les cas ? Chez moi, il y a la moitié de la maison qui a été rénovée et les murs ont été isolé par le fait même. Par contre, la partie nord de la maison n’a subit aucune rénovation majeure, ne profite d’à peu prêt pas de soleil et les murs ne sont pas isolés.

    Dans ce cas-ci, les pièces rénovées se réchauffent plus rapidement (lorsqu’elles ont besoin de l’être) mais se refroidissent beaucoup plus lentement que les pièces non-rénovée. Ceci à pour effet de créer un grande différence de température entre les pièces (toutes au rez-de chaussé, soit dit en passant).

    J’aimerais avoir votre avis sur la solution que j’ai trouvé :

    J’ai "zoné" mon système de chauffage en installant des valves motorisées sur les radiateurs (à l’exception de deux radiateurs). Ces valves sont contrôlées individuellement par des thermostats dans chacune des pièces. Dès qu’il fait trop froid dans une pièce, la valve s’ouvre et active la chaudière et la pompe. Je termine l’installation d’ici quelque jours, j’ai bien hâte de voir les résultats de mon système.

    Une solution relativement coûteuse, certes, mais qui devrait me permettre d’avoir une température confortable partout dans la maison et de baisser facilement la température de certaines pièces lorsqu’elle ne sont pas occupées.

    • Et bien, comme vous le dites, votre solution est coûteuse. Elle est aussi plus complexe et plus susceptible de pannes. Un équilibrage, musclé sans doute, vous aurait permis de fortement réduire l’apport de fluide dans les parties bien isolées et bien exposées, et de favoriser vivement les autres endroits, en attendant que quelqu’un se rende compte chez vous qu’au nord, il fait un peu froid aussi. Et il vous aurait coûté un peu de temps et de tâtonnements, mais rien d’autre.

  • Bonjour,
    ma question est très simple : j’ai deux radiateurs espacé d’environ 2m, montés en parallèle un chauffe et pas l’autre, pourquoi ?.
    Au début je pensai avoir une bulle d’air dans le circuit ou de l’air tout court, mais non ( 4 purges) et donc : please help me !
    Cela peut il venir du robinet thermostatique du radiateur ?
    J’ai aussi essayé de fermer celui du radiateur d’accoté mais rien y fait, bref je tourne en rond. Une indication ou un renseignement serais bienvenu.

    • Je m’étonne que vous posiez la question : mon article ci-dessus explique justement qu’il n’y a pas que le bouton d’en-haut, mais il y a aussi une vanne de réglage à la sortie du radiateur, et je l’illustre avec des photos.

      Si votre vanne de sortie est fermée ou trop fermée, vous pourrez la rouvrir, mais faites-le quart de tour par quart de tour, de peur de dérégler l’installation. Pour bien faire, vous devriez refermer d’un quart de tour le radiateur qui marche pour pouvoir ouvrir d’autant celui qui ne fonctionne pas : peut-être qu’un précédent occupant a fait ce réglage parce qu’il mettait un meuble devant le radiateur ?

      Autre possibilité, votre radiateur contient des saletés, qui se sont agglomérées et bouchent soit son arrivée, soit sa sortie. En ouvrant totalement le té de retour pour le remettre dans sa position initiale, vous arriverez peut-être à refaire partir les saletés, mais elles reviendront, et on ne sait pas où. Il est alors préférable de purger complètement le radiateur, en l’isolant d’abord, en l’ouvrant par le bas du côté non raccordé, puis après une première vidange, en faisant une chasse en ouvrant brièvement l’admission, puis de même avec le té de retour.

      A ne faire que sûr de soi, avec les outils adaptés, du temps devant soi, des bassines et plein de serpillières ! Et attention au fluide de chauffage, qui tache irrémédiablement les vêtements, mais aussi les moquettes, les papiers peints et les peintures non lavables.

  • Bonjour,
    le débit d’une pompe centrifuge et l’intensité I en ampère consommé par le moteur de la pompe sont dans des rapports inverses.
    C’est contre intuitif mais il suffit de consulter les courbes caractéristiques des constructeurs.
    En bref pour une pompe donnée ,si vous fermez des vannes dans un circuit,la pression au refoulement de la pompe va augmenter et le débit
    massique va baisser puisque vous augmentez les pertes de charges dans le réseau.
    Puisque le débit baisse ,l’intensité absorbée par les bobinages du moteur diminue et le moteur électrique se repose !!!
    Par contre le risque en fonctionnant à debit nul ou très faible est d’ordre mécanique(problèmes de lubrification des garnitures et de la turbine de la pompe)

  • bonjour depuis que le chauffagiste est passé et a ajouté un bouton de radiateur dans le bas a droite le radiateur ne chauffe plus au milieu et en bas comme si le fluide ne passait plus dans le radiateur puis je démonter ce bouton qui ne sert visiblement a rien comment faire pour retrouver un radiateur fonctionnel merci pour la réponse

  • 1) Les circulateurs de chauffage sont des pompes centrifuges.

    Par conception elles sont en mesure de fonctionner avec la sortie fermée.c’est ce qui fait leur intérêt dans des installations ou le débit doit pouvoir être modifié à la hausse ou à la baisse.c’est une technologie parfaitement adaptée à la régulation.

    Equilibrer un réseau de chauffage c’est modifier le débit général qui circule dans le réseau. In fine si vous fermez tous les radiateurs, c’est comme si vous bouchiez la sortie de la pompe. Ca tombe bien puisque c’est dans cette configuration que le moteur electrique du circulateur consomme le moins !!(pour des raisons d’intensité dans les enroulements du moteur).

    Dans cette configuration

    • J’espère commencer à comprendre, et je viens de retoucher mon article pour me rapprocher de ce que vous expliquez.

      J’ai peut-être une autre analogie qui sera comprise par les lecteurs passionnés de nos considérations philosophiques : tout ça, c’est un peu pareil que les voitures avec un très gros moteur qui ne consomment pas beaucoup plus que le même modèle avec une petite motorisation, à vitesse égale. Bon ça vaut pas grand chose, mais ça donne à penser.

  • J’ai des radiateurs en fonte alu, Je suis obliger de purger 2 a 3 fois par semaine

  • Je viens de changer de chaudière, une chaudière fioul remplacée par une électrique avec accélérateur intégré. Dès que le circulateur se met en route il se produit un sifflement continu très gênant dans une chambre (le chauffage n’alimente qu’un rdc). Après recherche il y a également un sifflement au niveau d’un radiateur en SDB situé juste derrière la cloison qui sépare les 2 pièces. J’ai des robinets thermostatiques relativement anciens sur chacun de ces 2 radiateurs.
    D’après vous quelles pourraient être les origines de ces phénomènes vibratoires ?
    Je précise que d’une manière générale le circulateur (neuf) de la nouvelle chaudière est plus bruyant que l’ancien !!
    Merci de votre réponse - Bien cordialement

    • [Note : je me demande bien pourquoi je réponds, enfin bon je dois aimer rendre service]

      Il y a un bruit hydraulique, donc quelque part où le fuide est à une vitesse précise qui entre en résonnance avec le métal qui l’entoure. Il suffit de régler très (très !) légèrement le té de retour du radiateur bruyant, comme expliqué dans l’article supra et cela disparaîtra aussi sec.

      Vous pouvez aussi essayer de régler l’accélérateur sur une vitesse plus faible, il fera moins de bruit, votre boucan dans le radiateur pourrait disparaître, le tout en faisant une économie d’électricité 24/24, ce qui n’est jamais négligeable.

  • Bonjour,

    J’habite une maison à 2 étages chauffée par des radiateurs en acier alimentés par une chaudière récente basse température au gaz. Vu la hauteur de la maison, un accélérateur additionnel situé entre le 1er étage et le 2ème permettait de chauffer l’ensemble des radiateurs du dernier étage.
    Jusqu’à présent, dans cette configuration, l’ensemble de mes radiateurs chauffaient parfaitement sans problème.
    Mais récemment, mon chauffagiste a remplacé un radiateur d’une salle de bains situé au 1er étage par un sèche serviette. Depuis, une partie de la maison chauffe mais pas l’autre. En effet, soit seul le 2ème étage chauffe quand l’accélérateur additionnel est en service, soit c’est cet étage qui ne chauffe pas quand on éteint l’accélérateur.
    La solution serait elle de faire poser des vannes d’équilibrage ?
    D’avance merci pour votre réponse

    • Bizarre, cette affaire "d’accélérateur aditionnel". Je ne suis pas du métier (et je me demande tujours pourquoi je publie les questions puis je réponds !), mais il me semble que les règles de l’art, cela serait :

      • ou bien il y a un circuit par étage avec chacun son accélérateur
      • ou bien il y a un seul circuit avec un seul accélérateur et, effectivement, un té de réglage permettant d’équilibrer les étages entre eux.

      Là , ce qui vous arrive, c’est que tout est aspiré par le 2e étage depuis la pose du nouveau sèche-servitettes ? Typiquement, l’équilibrage initial de votre installation est remis en question par ce nouveau radiateur. Il pourrait bien suffire de refermer le té de réglage du sèche-serviettes jusqu’à ce qu’il offre la même résistance que le radiateur d’avant, et tout pourrait rentrer dans l’ordre.

  • Bonjour,

    J’ai une installation de chauffage en mono tube dérivée avec une chaudière Bulex Combitek F23.
    J’ai le radiateur en fin de circuit (3 radiateurs en mono tube par circuit) qui est tiède.

    La vanne thermostatique est ouvert à fond.

    Le retour de chauffage est ouvert à fond bouton noir.

    Systeme Giacomini :

    http://www.casimages.com/i/141119073819666298.jpg

    En retirant le bouton noir, il y a une vis au centre cachée :

    http://www.casimages.com/i/141119073934433137.jpg

    Est ce qu’en la dévissant, je pourrais régler mon problème ou bien je risque de faire une fuite à ce niveau ?
    A quoi cela sert cette vis ?

    Merci d’avance pour vos lumières....

  • J’ai une installation pour RDC et étage hier soir en faisant fonctionner le chauffage tout passe bien comme d’habitude sauf que 2 radiateurs en étage avaient un problème au niveau retour (comme si l’eau chaude se stocke à l’interieur, le circuit retour est froide ainsi que la partie inf des radiateurs)

  • Bonjour,

    Je possède une maison avec 3 niveaux et environ 3 à 4 radiateurs par niveau. L’installation est très récente et, d’après des amis "techniciens", de bonne qualité. Mes soucis sont donc principalement des problèmes de réglage/équilibrage. Avant d’entamer des démarches, je souhaiterais vous consulter :

    1. j’ai une "rampe de distribution" visible pour les radiateurs du rez de chaussée. Pour les radiateurs de l’étage, j’ai 2 tuyaux (1 départ et 1 arrivée) qui partent de l’extrémité de la rampe de distribution. Ces tuyaux font un bruit de "tac-tac-tac" incessant. Après avoir consulté plusieurs forums, ce serait un soucis de purge. Cependant, j’ai beau purger mes radiateurs, le bruit continue.
    2. J’ai retiré un radiateur de mon circuit de chauffage, en prenant bien soin de fermer les "Tés" des radiateurs. Est=ce une bonne pratique ?
    3. Malgré la vanne thermostatique sur "0", certains radiateurs chauffent dans la leur partie supérieure. Que dois je faire pour pallier à ce problème ? Les "tés" de ces radiateurs semblent ouverts à fond.

    D’avance merci pour vos conseils.

    • 1. j’ai une "rampe de distribution" visible pour les radiateurs du rez de chaussée. Pour les radiateurs de l’étage, j’ai 2 tuyaux (1 départ et 1 arrivée) qui partent de l’extrémité de la rampe de distribution. Ces tuyaux font un bruit de "tac-tac-tac" incessant. Après avoir consulté plusieurs forums, ce serait un souci de purge. Cependant, j’ai beau purger mes radiateurs, le bruit continue.

      Un (bon) pro reconnaîtrait ce bruit, cela peut être plusieurs choses :

       effectivement la purge, il pourrait y avoir quelque part une bulle d’air dans l’installation qui n’est pas évacuée, et qui cause des problèmes d’irrégularité de pression. Regardez les points hauts des tubes de distribution, et s’il y a des purgeurs automatiques (des bidules en haut d’un tube allant droit au ciel), ouvrez leur vanne au moins momentanément

       une cochonnerie dans la tuyauterie : si la découpe des tubes a été faite par un sagouin, des morceaux de métal sont peut-être restés dans le circuit

       des effets de dilatation avec la chaleur, mais cela ne ferait de bruit qu’au moment de la montée en température, pour se calmer ensuite ; il peut être utile de créer un fourreau autour des tubes lorsqu’ils passent une dalle, pour à la fois les stabiliser, les isoler, et leur permettre un peu de jeu pour éviter ces bruits

      Dune manière générale, un léger changement d’équilibrage pourrait permettre que le mouvement ne génère plus de bruit, ou que ce bruit ne rentre plus autant en résonance avec le matériel autour.

      2. J’ai retiré un radiateur de mon circuit de chauffage, en prenant bien soin de fermer les "Tés" des radiateurs. Est=ce une bonne pratique ?

      A la limite, oui, mais il faudrait prévoir de rouvrir les autres radiateurs d’autant que celui qui a été supprimé a été fermé, de manière à bien conserver la même formule d’équilibrage : tout l’article ci-dessus insiste sur le fait que si l’on touche quelque chose, cela a des conséquences sur le reste.

      3. Malgré la vanne thermostatique sur "0", certains radiateurs chauffent dans la leur partie supérieure. Que dois je faire pour pallier à ce problème ? Les "tés" de ces radiateurs semblent ouverts à fond.

      Les vannes thermostatiques sont des jouets, ça sert principalement à occuper les utilisateurs pour qu’ils n’aient pas l’idée d’aller toucher à l’équilibrage, ce qui ficherait tout en l’air. Concrètement, dans une vanne thermostatique, il y a un ressort qui referme le circuit lorsque la température atteinte est réputée suffisante. Mais ce ressort doit être plus puissant que la force du fluide circulant. Et si le radiateur est très ouvert au té, et l’accélérateur réglé puissant, et bien le pauvre ressort n’y arrive plus !

      Faites un essai en passant votre pompe à la vitesse inférieure : cela aura probablement des conséquences sur le parfait fonctionnement, mais si vous appliquez une démarche intelligente d’équilibrage, vous les corrigerez : vous aurez alors moins de consommation électrique à la pompe, moins de bruits (et peut-être que les tac-tac disparaîtront), des robinets thermostatiques qui joueront leur rôle, et peut-être pas autant besoin de reprendre tout l’équilibrage après la suppression d’un radiateur. Donc commencez par là .

  • Bonjour,

    Merci pour les explications, c’est très clair et super utile. La seule notion qui reste floue pour moi est le déséquilibre que l’on crée lorsqu’on accélère un radiateur par rapport aux autres. En effet, j’ai un by-pass entre le départ et l’arrivée - est-ce que cela n’est pas suffisant pour réguler le circuit ? Enfin, y-a-t-il moyen de diminuer la vitesse du circulateur ?

    Merci

    • La seule notion qui reste floue pour moi est le déséquilibre que l’on crée lorsqu’on accélère un radiateur par rapport aux autres.

      On n’accélère pas, on freine ou l’on libère le frein. Toute pression qui passe dans un radiateur n’est plus disponible pour les autres. Le fluide est paresseux : il va là où c’est le plus facile. Sans équilibrage, on bout au rez-de-chaussée, et on gèle au deuxième. Si on ferme un radiateur du rdc, alors les autres du rdc seront relativement trop chauds, et au 2e ça manquera de pêche. Donc on ouvre un poil (huitième de tour) à l’étage.

      En effet, j’ai un by-pass entre le départ et l’arrivée - est-ce que cela n’est pas suffisant pour réguler le circuit ?

      Non, ça sert à régler la température du fluide qui circule. Mais s’il passe de manière irrégulière, plus à certains endroits que d’autres, ça ne marche plus bien.

      Enfin, y-a-t-il moyen de diminuer la vitesse du circulateur ?
      Sur votre matériel, je n’en sais rien. Sur les pompes que j’ai dans un établissement scolaire, oui. Voir sur cette image la petite fenêtre dans le bloc noir, avec un réglage habituellement de 1 à 3 : http://www.motralec.com/images/grundfos/ZOOM/grundfos_upsd_40_120.jpg

  • Bonjour,
    La collectivité de rattachement a récupéré toute la viabilisation. Je n’ai plus du tout de fuel dans les cuves et il reste du gaz dans la cuve. Concernant la DBM de variation : est ce que je peux considérer "0" stock en fin d’année pour les deux ? ou bien pour le gaz je dois faire une DBM avec le stock qui reste ?
    Merci de ta réponse si tu peux bien sûr.
    cordialement

    • Mhhh, le gaz qui reste est la propriété de l’établissement, qui n’en a plus l’usage. Parallèlement, un nouvel exploitant a besoin de gaz. Il faudrait le lui revendre ! Et après faire diminuer le stock.

      Je ne sais pas si c’est faisable, mais c’est une solution qui me semble logique. Et qu’en dit la collectivité de rattachement ?

  • En fait, le gaz sera utilisé par l’établissement mais c’est le CG qui paiera les factures (dans le cadre d’un CPE). J’ai envoyé le contrat au CG. Donc, est ce que le gaz restant doit être racheté par le CG pour que je puisse le sortir des stocks ?mais il faut alors que j’attende l’achat !! et faire une DBM de variation au 31/12 comme d’habitude et l’année prochaine (après achat du gaz par le CG) je ferai une DBM de fin d’année à zéro ? je sais que le CG va racheter le fuel restant dans les cuves des autres collèges qui vont continuer à fonctionner au fuel.

  • Bonjour et merci pour toutes c’est explication
    J’ai un radiateur qui est tout le temps froid à l’étage et n’arrive pas à le régler. Chaudière ç condensation jamais de problème sur l’installation et cela est arrivé après un manque de pression dans la chaudière puis la panne et le changement des qques pièce
    Malgré un désembouage le problème persiste l’arrivée est froide à 5 mètres avant le robinet
    Merci

    • C’est un bon professionnel qui sur place pourra vous dépanner. La cause risque d’être un corps étranger dans le circuit, souvent des chutes de découpe des tubes quand elles ont été faites par des sagouins.

      Si vous voulez agir par vous-même, commencez par ouvrir le té de retour de votre radiateur, non sans noter combien de tours vous ouvrez, pour refermer précisément d’autant ultérieurement si le problème se règle.

  • Bonjour,
    Dernièrement j’ai retiré mes 11 radiateurs en fonte afin de les sabler. J’ai donc fermé chaque "tés" afin de pouvoir les purger. Depuis je les ai remontés avec robinet thermostatique, et je les ai remis en eau en ouvrant les "tés" à font. En creusant le sujet, je me suis rendu compte que ce n’était pas le meilleur moyen pour faire des économies de fuel. Je possède une maison à 3 niveaux, je voulais savoir si je pouvais commencer le réglage en ouvrant plus les "tes"de l’étage, et les fermer plus je suis proche de la chaudière ?
    Merci, d’avance.

    • Il est effectivement indispensable de régler un équilibrage. L’eau est paresseuse, elle ira là où c’est le plus facile. Donc avec l’installation telle qu’elle se trouve à l’instant, vous allez d’abord chauffer le rdc à côté de la chaudière, puis si tout va bien, la tête thermostatique va se fermer. L’eau va alors monter au premier, et quand le premier sera chaud, elle voudra peut-être aller au second... si le rdc ne s’est pas refroidi !

      Les têtes thermostatiques sont une décoration dans un établissement public, et dans une maison elles permettent d’affiner le réglage, mais un bon équilibrage permet en fait de complètement s’en passer. Ouvrez-les toute à fond pour faire votre équilibrage, en partant de tout ouvert au point le plus éloigné, et presque fermé au point le plus proche. Pour avoir des chances de taper juste dès le début, comptez bien les tours pour fermer/ouvrir (et savoir si vous êtes à la moitié, aux deux tiers...), et comptez aussi les mètres de tube, les mètres de dénivelé et le nombre de coudes, pour vous faire une idée empirique de la facilité de l’eau à circuler dans l’installation.

      Le protocole décrit ci-dessus s’apliquera pleinement, faites-le évoluer sur toute une saison, tous les trois jours une retouche au 1/16e de tour de té. Et n’oubliez pas qu’il s’agit d’équilibre : une modification importante à un endroit va modifier le comportement ailleurs !

      Quand vous aurez obtenu une température égale dans toutes les pièces, alors vous pourrez par exemple augmenter la consigne d’un degré ou deux, pour les offrir aux plus frileux des habitants du logement, et modérer cela par les têtes thermostatiques pour les moins frileux.

      En faisant de la sorte, vous aurez une chaleur de qualité, bien répartie dans l’espace et le temps, qui permettra à la chaudière de travailler sans époumoner la pompe (si tout est ouvert, elle tourne comme une folle sans vraiment bien travailler cf. un excellent commentaire ci-dessus), et sans devoir faire cracher le brûleur à pleins tubes quand les thermostatiques relâchent.

  • Bonjour. Je viens de faire changer ma chaudière et depuis le radiateur de la cuisine qui est au rdc ne veut plus repartir. L’installateur à tout (?) essayé. Pas de cochonnerie dans les tuyaux. Il a même repris les tuyaux eau chaude eau froide. Il a essayé de le démarrer en fermant les autres robinets. Mais c’est une installation ancienne sans te de réglage.
    Rien n’y a fait.
    Ça sent le problème d’équilibrage mais comment faire ? Il a diminué le débit de la pompe mais dans ce cas beaucoup de radiateurs ne partent plus.
    Le tuyau d’arrivée est en hauteur par rapport au radiateur et on voit bien que l’eau chaude ne veut plus descendre dans le tuyau.
    Une idée ? Merci d’avance

  • Bonjour,

    Par ce jeu de mot j’introduis le système que j’installe actuellement, dans un 5 pièces où le système monotube* antédiluvien a rendu l’âme.
    Il s’agit d’alimenter 8 radiateurs via 8 paires de tube multicouche à partir de 2 collecteurs (dits "nourrices") à 8 sorties : chaque radiateur est alimenté en eau de façon indépendante de celui d’à côté (qui ne suit ou ne précède pas).

    Aussi, à la lecture de votre excellent article et de vos excellentes réponses souvent pleines d’humour - ça fait du bien - et sans fautes d’orthographe - c’est énorme ! - je me pose la question suivante : un tel système a-t-il autant besoin d’équilibrage que le traditionnel "périmétrique" traité dans votre billet ?

    En effet dans ce dernier, que l’on trouve dans la majorité des installations cuivre, le circuit de départ circule de radiateur en radiateur, montés en parallèle les uns après les autres : comme vous l’expliquez, sans équilibrage, la fin du circuit connaît une baisse de débit logique, puisque le fluide paresseux a circulé en priorité dans les premiers émetteurs.

    Dans le système pieuvre, bien que certains radiateurs seront positionnés plus loin que d’autres, chacun est censé recevoir le même traitement, grâce au collecteur en sortie de chaudière qui procure pression, température et débit identiques au départ de chaque tube. N’est-ce pas ?

    J’espère avoir tout bien lu Freud
    Merci et encore bravo !

    (*) le système monotube "en série" dont cause votre interlocuteur "Rizza" le 19/11/2014 http://www.intendancezone.net/spip.php?article551#forum3963 fut très prisé dans les installations collectives du XXème siècle grâce à une économie substantielle de cuivre. L’utilisation de robinets 4 voies avec bypass suppose un doctorat de physique pour en piger l’équilibrage...

    • Dans le monotube, il n’y a aucun réglage possible ! Plus il y a de tubes partout, plus l’équilibrage est possible, et donc nécessaire pour obtenir le meilleur confort de la manière la plus sobre possible.

      Dans mon précédent établissement, les logements étaient desservis par un système comparable de nourrice/pieuvre, et c’était du boulot à régler ! Mais ici je m’adresse aux gestionnaires d’établissements scolaires, avec dans 99 % des cas une distribution bitube.

  • Bonjour,
    J’ai mes 2 chauffages en fin de course qui ne chauffent qu’a moitié.
    Cela se produisait déjà en fin d’hiver dernier mais je ne traite le sujet que maintenant en rallumant mes chauffages.

    J’ai une maison sur 3 étages. La chaudière est dans le garage (-1), puis des radiateurs au rez de chaussé(X4) + radiateur au 1er etage (x3) puis radiateur au 2e étage (X2)
    L’ensemble des radiateurs fonctionnait correctement depuis des années mais en fin d’hiver dernier les 2 radiateur du 2e etages chauffait sur toute la partie haute mais pas sur la partie basse. J’ai effectué a désembouage via un plombier il y a environ 3 ans.

    En relançant cette année mes radiateurs le même problème se reproduit : mes 2 radiateurs du 2e étage ne chauffent que sur la partie haute, pas sur la partie basse.
    Voilà les étapes que j’ai effectuées pour tenter de résoudre le problème :
    1. Purge des radiateurs puis remettre de la pression : KO
    2. Gérer les T de chauffage : 30% au rez de chaussée - 60% au 1er étage et 90% au 2e étage : cela n’a pas résolu le problème
    3. Vidange des 2 radiateurs du 2eme étage (enlevé la boue, bien rincé jusqu’à ce que l’eau soit claire)
    Résultat :
    A.En relançant le chauffage sans purger de nouveau les 2 radiateurs du 2e étage chauffe en haut et en bas mais que sur le 1er partie du radiateur, la 2e partie est froide
    B. En purgeant l’air et remettant la pression, 1 des deux radiateurs réchauffe correctement (haut bas droite et gauche), l’autre ne chauffe plus que en haut et pas en bas.
    Après qques heure de chauffage, les 2 radiateurs ne chauffent a nouveau que sur le partie haute et plus sur la partie basse.

    Le problème est de nouveau identique.
    Qqun aurait une idée de problème ?
    Je seche.
    Merci pour votre aide

  • Comment peut on expliquer que dans certains cas en début de saison de chauffe,il faille fermer tous les émetteurs pour en"amorcer"un qui refuse de chauffer, puis que celui ci continu de fonctionner correctement lorsque l on rouvre l ensemble ?

    J ai mème,dans un établissement un réseau de ventilos convecteurs ou un des emetteurs est très capricieux au démarrage en chauffage (regime 45/40)et très reactif avec de l eau glacée (regime 7/12).

    Je ne comprend pas quel phenomene physique peut produire un tel résultat puisque tout fonctionne bien durant l hiver ! Le débit est correct ,ainsi que le delta T et l equilibrage.
    Auriez vous une théorie
    Cordialement

    • Bonjour,

      Ce que vous racontez ressemble beaucoup à un problème de purge mal faite : il y a des bulles d’air dans votre ventilo-convecteur, et elles ne sont chassées que si vous fermez tous les autres, ce qui finit par faire se déplacer l’air, qui rejoint un purgeur automatique.

      Donc, en début de saison de chauffe, si mon hypothèse est la bonne, vous devriez utiliser le bouton de purge de ce ventilo-convecteur, en espérant qu’il soit accessible et en bon état. Ca sera plus efficace et plus rapide que de fermer puis rouvrir tous les autres appareil du circuit ! Mais pour trouver le bon côté des choses, fermer et rouvrir tous les appareils une fois l’an, c’est pas mal, pour l’entretien des robinets qui ainsi ne seront pas grippés. ;-)

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