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Formulaire d’exclusion de la demi-pension

mercredi 16 décembre 2009, par L’intendant zonard

Un élève qui fait le mariole à la cantine ? Voici le marteau tout fait pour lui taper dessus.

Chez moi, il a été arbitré que c’est l’intendant qui doit prendre la décision d’exclusion. S’il en est autrement chez vous, vous changerez la signature.

Décision exclusion demi-pension
Document au format OpenOffice.org

Messages

  • Je ne voudrais pas jouer les Jean-Albert Gerbeux, huissier de justice mais, outre que l’exclusion provisoire d’une durée inférieure ou égale à 8 jours est une prérogative du CE (qui peut certes la déléguer explicitement et par écrit), l’exclusion définitive de la demi-pension ou de l’internat est soumise aux mêmes règles que l’externat, c’est à dire qu’elle doit impérativement être prononcée par un conseil de discipline. Cette obligation est constamment rappelée par les tribunaux et on en trouvera le rappel sur cet excellent site et ce non moins excellent forum.

    Il est donc à craindre qu’avec ces pratiques de flibustier, un élève illégalement exclu ne se retourne contre une administration intempérante et lui mette le museau dans ses avanies.

    • Aucun problème pour moi. Les élèves qu’on est amenés à exclure de la DP sont d’infects individus cherchant activement à être mis au ban de tout ce qui peut ressembler à la société, dans le sens où un fonctionnaire à peu près normal peut le comprendre.

      Si la famille du gamin décide, dans un pareil cas, d’apprendre à lire, de se renseigner pour trouver le numéro de téléphone de l’établissement, et autres détails lui permettant d’envisager à terme un recours contre l’odieux intendant qui agirait ainsi, l’option éducative reprend tout son sens. Mais dans le cas contraire, on se débarrasse d’abord des mini-criminels, pour mettre en sécurité les (vrais) élèves, le personnel, le matériel et la morale publique.

      Cher LMDV, note bien que nulle part je ne prétends que les pratiques de la Zone seraint extrapolables sans adaptation aux lointaines contrées de Paris 16e...

      Bonne résolution pour 2010 : bien préciser à mon chef d’établissement quand on fait des choses border-line comme ça.

    • Cher collègue,

      Outre votre méconnaissance de la législation en la matière (conseil de discipline obligatoire pour exclusion de la DP) votre discours est en total contradiction avec votre mission. Vos propos sur les familles qui devront -sic- apprendre à lire ont des relents de xénophobie évidents.

      Je vais résumer votre propos en "sans élève, un eple serait un paradis". Si aviez eu ces mots le jour du concours, vous seriez également exclu de toute DP. A votre place, je prendrais comme un honneur de faire partager vos connaissances étendues avec les usagers qui ne sont pas plonger dans notre "jus" toute la journée.

      Bien cordialement, Un intendant qui vous souhaite vivement de ne pas avoir ses enfants à la DP et leurs parents à votre CA...

    • Je ne méconnais pas la réglementation, en l’occurrence elle n’est pas conçue pour notre situation, et nous adoptons localement des pratiques dont nous avons conscience qu’elles ne sont pas impeccables. Mais adaptées.

      Je n’ai pas de mépris pour les élèves dans leur ensemble, je crois suffisamment insister sur le caractère pathologique du comportement de quelques individus fréquentant mon établissement, dont il convient de protéger les élèves, les vrais, ainsi que le personnel.

      C’est vous qui faites un rapprochement entre l’illettrisme des parents et ma supposée xénophobie, je vous en laisse la responsabilité ; pour ma part l’échec de l’Education Nationale pour la génération de ceux qui sont les parents d’aujourd’hui, c’est du concret.

      Les usagers dont j’ai envie de débarrasser mes collaborateurs et les élèves, les vrais, ont besoin d’accompagnement juridique et d’initiation à cette discipline, c’est bien vrai ; moins ceux des élèves qui viennent au lycée exclusivement les jours où leur chef de bande leur a signalé la nécessité d’un alibi pour la journée.

      Si de telles situations vous sont inconnues, venez goûter de l’intendance dans les banlieues de relégation de l’est parisien, en lycée professionnel industriel, vous m’en reparlerez après.

      Le jour du concours, j’étais un gentil étudiant des centres-villes favorisés. Depuis, je suis devenu un guerrier sans pitié, le dernier rempart de la République dans un territoire livré à la violence, à la bêtise et à la crasse. C’est l’EN qui a fait de moi le monstre déviant dont les propos vous ont choqué. Pas l’inverse.

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