Le BRF, inventé par des agronomes québecois, consiste à récupérer les bois d’élagage, issus de feuillus et de moins de 5 cm de diamètre, et à les déposer, hachés, en litière de 3 cm d’épaisseur.
Grâce aux éléments nutritifs contenus dans le bois, de développe alors tout un monde vivant, notamment un mycélium, qui sont constitutifs de l’humus. Après quelques mois en litière, on mélange le BRF avec les dix ou douze centimètres de sol en-dessous, et on a ainsi créé un nouvel humus de très grande qualité.
Un sol ainsi traité a des capacités de rétention d’eau énormes, donnant aux cultures qu’on y installe une grande autonomie hydrique, même en cas de sécheresse. Sans traitement, on obtient des rendements importants et une excellente résistance aux parasites. Cette technique permet de rendre cultivable le terrain précédemment le plus ingrat, même du sable !
Bref, la technique agricole miracle ? Oui, si l’on a du bois d’élagage en quantité suffisante. De quoi relancer le bocage, peut-être ? Nous autres, dans nos établissements, si nous avons des arbres à élaguer, pouvons aller dans le bon sens en proposant de donner (trop compliqué de vendre, mais un don au FSE peut se faire...) les bois d’élagage à un agriculteur intéressé, s’il y en a pas trop loin.
Et pourquoi pas pour un jardin pédagogique ?
Pour en savoir plus :
https://www.ekopedia.fr/wiki/Bois_Ram%C3%A9al_Fragment%C3%A9
Messages
1. Pour vos espaces verts : le bois raméal fragmenté (BRF), 20 février 2008, 12:12, par cadichon
J’ai acheté un broyeur pour le lycée, dans l’idée de de faire ce BRF.
Seul problème, mais important : convaincre le personnel tos qui fait la taille, de passer du temps à broyer et étaler le brf au lieu de prendre la camionnette pour aller à la déchèterie...
Mais je progresse... doucement...
2. Pour vos espaces verts : le bois raméal fragmenté (BRF), 7 mars 2011, 07:51
Itou,
la demande de subvention est faite pour l’achat d’un broyeur,
avec pour levier les économies de carburant et l’équipement durable : la maîtrise des déchets et leur valorisation.
Avec une cour et des parkings ornés de 44 arbres adultes, on devrait même pouvoir en vendre !