Aujourd’hui je voudrais donner la parole à ceux qui ne la prennent jamais. A ceux qui taisent leurs difficultés. Ceux qui ont l’impression d’être incompétents, qui n’y arrivent plus. Ceux qui restent jusqu’à 20 heures au bureau perdant leur vie de famille. Ceux qui craquent lorsque personne n’est là pour les voir. Ceux qui n’ont comme seul soutien que les médicaments. Ceux qui rêvent de quitter ce métier de gestionnaire qui les brise. Ceux pour qui la souffrance au travail n’est pas qu’un sujet pour les éditorialistes des journaux.
Qui sont-ils ?
La suite dans l’éditorial là : http://www.gestionnaire03.fr
Ce n’est pas tout : sur le forum, vous pourrez aussi témoigner, ajouter votre pierre, et par le biais d’un sondage dire simplement si vous faites partie ou avez été de ceux qui ont souffert anormalement au travail, en exerçant les fonctions de gestionnaire. Bien qu’un tel sondage soit d’une faible force probante, la participation de tous est éminemment souhaitable !
En ce qui me concerne, j’y ai écrit, et cette formulation résume sans détour le fond de ma pensée : Ce métier est abominable, et je ne souhaite pas à mon pire ennemi de devoir l’exercer.
Cela ne m’empêchera pas de persister, à ma manière, à aider de mes faibles moyens les pauvres gens qui s’y collent. Parce que nos enfants en ont besoin.