La LOA est un contrat qui n’est pas complètement à fonds perdus : vous avez payé, cher, pendant en général 5 ans, mais au moins après vous pouvez conserver le matériel.
Au boulot !
Encore faut-il faire les démarches pour ce faire ! Sans quoi vous risquez plusieurs problèmes :
- ou bien la location repart automatiquement pour un an, et vous vous retrouvez à repayer alors qu’il n’y a aucune raison à part votre manque de surveillance du dossier
- ou bien la machine échappe à votre propriété et c’est fichu, vous l’aurez louée sans bénéfice
Et la zone a déjà tapé le courrier pour vous, il n’y a plus qu’à recopier.
Oui, mais la machine est foutue
Même dans pareil cas, ne traitez pas les choses à la légère ! Si vous n’achetez pas la machine en fin de contrat, vous devrez la rendre au loueur... qui vous dira qu’elle doit être livrée le 5 août entre 9 h et 11 h dans un entrepôt à Nice (pour les Bretons) ou à Strasbourg (pour les Basques).
Or, en général, le coût résiduel pour la levée de l’option d’achat est minime : là j’achète un copieur couleur pour 0.15 € HT. Si j’avais négligé cela, j’en aurais eu pour 500 € de transporteur. Et même si la machine était complètement hors d’usage, ce type d’engin intéresse les repreneurs de déchets des équipements électrique et électroniques (D3E), qui ne se feront pas prier pour venir le chercher gratuitement
Enfin, un copieur moyen-moins mais qui tourne encore un peu, souvent vous pourrez le mettre à dispo par convention en CA à une école primaire ou une association sportive du coin, pour lui faire finir son existence dans la dignité.
(source de l’illustration : http://fr.123rf.com )