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Compte rendu de la réunion des gestionnaires de Créteil le 14 juin 2016

dimanche 26 juin 2016, par L’intendant zonard

Nous étions accueillis au lycée Eugène Delacroix de Maisons-Alfort, qui a particulièrement bien fait les choses, jusqu’aux crêpes assurées par un stagiaire IRA plein de talents.

A 9 h 40, 21 collègues et deux stagiaires IRA étant réunis, Martine Pizzuto annonce l’ordre du jour :

  • Biodéchets
  • Compte financier, Dém’Act
  • Questions diverses
    • Achat des manuels scolaires
    • Débarrassage des anciens manuels
    • Changement de marché énergie

Gestion des biodéchets

Ce sont des élèves de l’éco-club du lycée Léon Blum qui ont conçu ce projet de valorisation des biodéchets, et trouvé le contact avec l’entreprise Moulinot, qui leur a fait un excellent accueil. La parole est donnée à M. Olivier Salloum, qui représente l’entreprise Moulinot.

L’objectif de Moulinot est de retirer les déchets alimentaires du circuit standard d’enlèvement des ordures, qui en IDF sont brûlés, alors qu’ils contiennent 80 % d’eau. La première expérimentation auprès de 80 restaurants parisiens, en 2014, a été un succès. Deux ans plus tard, des fonds ont été levés, 165 tonnes de déchets sont prélevés par mois (soit 35 000 repas par jour).

Le tri est organisé entre alimentaire et non alimentaire. Au lycée Blum, ils se sont déplacés une première fois pour pouvoir préconiser une organisation qui séparera les flux. Des autocollants sont fournis, etc. Une équipe de cinq personnes est venue pour informer les convives le premier jour de mise en exploitation.

Les déchets collectés sont ramassés un nombre de fois par semaine qui est discuté suivant les quantités. Le camion, qui roule au gaz, se déplace jusqu’au pied des bâtiments. La valorisation se fait par méthanisation ou par compostage.

La méthanisation se fait à Étampes, dans la seule usine en IDF à ce jour disposant de l’agrément pour récupérer des déchets alimentaires (considérés comme dangereux, cf. vache folle ou fièvre aphteuse). A partir des déchets alimentaires qui lui sont remis, cette installation produit de gaz, de la chaleur, et un effluent fertilisant. Moulinot a aussi développé sa propre installation de compostage à Vert-le-Grand (visite possible le 28 juin prochain).

  • Fabienne Allouche : le compost que vous produisez est-il utilisable par des agriculteurs respectant le cahier des charges bio ?
  • Olivier Salloum : la montée en température du compost détruit les résidus indésirables (pesticides) présents dans les déchets collectés, il n’en reste plus de trace à la fin du processus. Dans l’installation de Moulinot, le compost est affiné par une phase de lombricompostage. La demande est importante pour un compost de cette qualité.

Les déshydrateurs sont évoqués : ce sont des machines qui sèchent les déchets alimentaires qu’on leur soumet. Le produit de cette machine doit encore être traité. Un grand lycée parisien a tenté, puis déclassé sa machine. Étienne André indique que pour préparer les déchets avant compostage, s’ils contiennent trop d’humidité, il existe aussi des centrifugeuses.

Jean-Pierre Cheiney : en situation de grève du ramassage du déchets, la continuité de la demi-pension a été remise en question. Le fait d’avoir une collecte séparée et valorisée réduit la dépendance à la collecte publique.

Martine Pizzuto : les EPLE sont autonomes, mais il faut savoir que les collectivités territoriales sont dépositaires de la compétence d’organisation des services de demi-pension. Moulinot a-t-il établi des contacts ? Oui, mais c’est long et difficile. Les clients de Moulinot sont très variés, et servent de 20 à 2 000 repas/jour.

Patricia Antifora : dans son collège, la collecte et la valorisation se font à l’interne par la section horticole ; un poulailler aussi est envisagé. Les agents font souvent barrage, ils perçoivent cela comme un travail supplémentaire ; ce sont les élèves et leurs professeurs qui ont pris les choses en mains, dans le cadre d’un éco-club très dynamique. Une table de tri trop complexe a été simplifiée radicalement. Tout le tri se fait en amont des agents, qui ont eu moins de travail.

Sophie Lassalmonie : en réunion à Paris, il a bien été indiqué que les différents acteurs de l’établissement doivent être impliqués. Martine Pizzuto confirme qu’il faut progressivement acquérir la participation des convives dans le tri des plateaux, avant d’en arriver au tri des déchets.

Au lycée Léon Blum, le fait que les déchets soient pesés, sans travail supplémentaire, permet de faire changer les pratiques en cuisine et au service, cela a déjà fait nettement baisser le gaspillage. Les documents de communication du lycée peuvent être diffusés aux collègues voulant faire un test ou passer en exploitation de ce dispositif.

Entracte

L’assistance fête le départ en retraite de Marie-Claude Tartivot, après une longue carrière qui n’était pourtant pas toute tracée dans la comptabilité.

Groupement de marchés

Sophie Lassalmonie annonce qu’elle renonce à reconduire le marché alimentaire du lycée Delacroix en 2017. Elle renvoie les collègues aux excellents marchés des lycées Lakanal (Sceaux) ou Voltaire (Paris)

Compte financier et Dém’Act

L’équipe de suivi académique de l’application, avec Jean-Jacques Bouxin de la DSI, découvre régulièrement des surprises dans le logiciel. Il semble que la bande passante de l’accès web des établissements ait une influence importante. Il est apparemment préférable de se connecter via ce lien précis : https://externet.ac-creteil.fr

Les collègues ayant des scanneurs ne produisant que des fichiers image (.jpg) doivent alors produire des fichiers PDF. Les demandes du DACSES de recevoir un seul fichier joint et pas plusieurs ne sont pas raisonnables, on leur expliquera comment utiliser PDF Split and Merge.

On ne parvient plus à rééditer les actes déclarés signés et validés. Il faut aller dans Suivi de l’acte, à la ligne signature, avec une case PDF à utiliser pour obtenir le document.

La lisibilité des actes par les agents comptables semble totalement impossible, et aucune publication des actes par la plateforme ne semble espérable. Les demandes d’évolutions, à Créteil et ailleurs, réclament la confection de la convocation au conseil d’administration, l’utilisation de mots-clés pour des recherches, et des alertes par courriel pour les demandes de rectification faites par les autorités de contrôle.

Ne pas oublier d’envoyer les balances niveau détail de l’exercice 2015, pour vérification par le SEPLE de la conformité du report des bilans de sortie 2014 dans le nouvel exercice.

Dématérialisation des documents comptables : en cours d’adoption à Saint-Exupéry. Il est recommandé d’utiliser la check-list de l’archivage électronique, et s’échanger les sauvegardes entre les gestionnaires et les comptables.

Manuels scolaires

Un fournisseur reprend les manuels scolaires (Patricia Antifora). Il faut un acte du CA (non transmissible) de désherbage, avec une liste annexée de préférence. Des sociétés reprennent les manuels pour les redéployer.

Étienne André rappelle l’enquête simplifiée qu’il a proposée dans un courriel récent, devant permettre de recenser les manuels disponibles. Des enseignants de régions du monde n’ayant pas accès à des manuels en temps normal pourront après solliciter des dons, il ne restera plus qu’à trouver une solution de transport. Cette initiative doit être relancée, elle n’a pas été reçue par tous.

Marie-Claude Tartivot demande quel logiciel pourrait être utile pour la gestion des manuels scolaires. Annie Frère confie sa satisfaction à l’égard de l’offre de la librairie LDE ; toutefois, le coût de cette solution, 6 % du prix des manuels, paraît élevé

Étienne André annonce la très prochaine mise à disposition de GemaSCO, refait et amélioré dans le cadre de l’initiative OpenAcadémie : c’est entièrement gratuit, pérenne et complet.

Accueil de Greta dans un collège

Fabienne Allouche : un Greta sollicite l’utilisation de salles dans son établissement, voire une installation permanente. Étienne André décrit le dispositif d’adhésion d’un EPLE au groupement d’établissements, qui emporte des contributions pour l’établissement, et des indemnités pour son équipe de direction et pour les personnels non enseignants. Fabienne Allouche s’inquiète du travail supplémentaire causé par cette collaboration. Martine Pizzuto décrit son expérience, avec la contrainte de l’ouverture pendant les vacances, assurée par les PNE sous réserve d’autorisation de cumul de la collectivité de rattachement.

Souci avec le marché du conseil départemental pour le gaz : il a été adjugé à trois fournisseurs différents. Effectivement, si l’on a plusieurs points de livraison, il y aura peut-être des fournisseurs différents, si la puissance n’est pas la même. Il faut vérifier ces sujets. Pour l’instant il n’y a pas de chevauchement avec surfacturation signalé. Il y a des difficultés avec des enquêtes pré-remplies transmises au format MS (r) Excel (r), mal fichues, qui sont incompréhensibles ou ne marchent carrément pas du tout. Pas d’insistance particulière pour le paiement par prélèvement.

Prochaine réunion le 29 septembre 2016

A la prochaine réunion, Franck Hugoy (rectorat, DACSES) développera en détail les changements apportés par Chorus Portail Pro, qui sera applicable aux EPLE en janvier 2017. Étienne André décrit rapidement l’enjeu en avant-première : nous devrons émettre nos factures (mémoires) par ce biais dématérialisé, et recevoir nos factures de la part d’organismes publics.

Cette prochaine réunion est programmée le jeudi 29 septembre au lycée Saint-Exupéry de Créteil.

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