Intendant aux « Glaviots », un collège de Normandie
J’travaille de 7 à 22 heures du lundi au sam’di
Quand je déjeune avec mes collègues et mes amis
Autour d’un verre de vin, on chantonne ce refrain :
Si j’avais des primes d’inspecteur des impôts
J’partirais en vacances au moins jusqu’au Congo
Si j’étais payé comme un prof de fac
J’partirais en vacances jusqu’à l’île de Pâques
C’est beau la Normandie comme le dit si bien la COPsy
Mais si j’avais une mu’t je partirais bien loin d’ici
Souvent les soirs de mai après le compte financier
Je ferme douc’ment les yeux et je me surprends à rêver
Si j’avais des primes d’inspecteur des impôts
J’partirais en vacances avec tous mes potos
Si j’étais payé comme un prof de fac
J’partirais en vacances jusqu’à l’île de Pâques
Si j’avais des primes d’inspecteur des impôts
J’pourrais enfin m’offrir une superbe auto
Si j’étais payé comme un prof de fac
J’partirais en vacances jusqu’à l’île de Pâques
Moi aussi j’voudrais bien bosser aux finances publiques
Dans une Trésorerie entre St Trop’ et Monaco
Mais j’ai encore au moins cent factures à mandater
J’r’allume l’ordinateur et j’chante pour m’donner du cœur
Si j’avais des primes d’inspecteur des impôts
J’partirais en vacances au moins jusqu’au Congo
Si j’étais payé comme un prof de fac
J’partirais en vacances jusqu’à l’île de Pâques
Mais j’ai pas une paye d’inspecteur des impôts
Et je mut’rai seulement au lycée de Saint-Lô
Et j’ai pas la PFR du ministère
J’irai pour les vacances
Seul’ment à La Verrière
Si j’avais des primes d’inspecteur des impôts
J’partirais en vacances avec tous mes potos
Si j’étais payé comme un prof de fac
J’partirais en vacances jusqu’à l’île de Pâques