Les enseignants désirant exploiter l’outil informatique dans le cadre de l’éducation musicale sont encouragés, par le biais de formations desquelles ils sortent, de leur propre aveu sans en avoir compris grand chose, à utiliser un logiciel. Je m’abstiendrai de donner le nom de ce superbe logiciel, certes très bien conçu, de même que ses concurrents, mais, à mon avis, véritablement utile pour des pros (à la rigueur, des amateurs éclairés), d’autant plus qu’il faut beaucoup, beaucoup de matos pour le faire tourner à plein régime ; ne rentrons pas dans les détails.
Soit le(s) ou la prof(s) de musique de votre bahut sait utiliser le programme en question, a le projet de faire presser un bon millier d’exemplaires de sonates pour flûte à bec avec ses bambins, en vue de promouvoir une tournée à travers l’Europe, ou encore, de dénicher le futur talent électro digne de Daft Punk ou Air, soit il(s) ou elle(s) ambitionnent simplement d’enregistrer la sonate en question dans une qualité correcte.
Je ne saurai donc vous conseiller que de leur faire essayer, avant toute chose, Audacity, séquenceur totalement gratuit et libre, disponible sur le net, doté de fonctions qui semblent largement suffisantes pour la plupart des cas. Bien sûr, il faudra équiper l’enseignant demandeur d’un PC (mais si on vous demande d’acheter le logiciel pro sus-mentionné, c’est que la question était déjà entendue !).
Il faudra vérifier que le PC en question soit équipé d’une carte son ; l’inverse est très rare, surtout si la bécane est relativement récente.
La fiche Framasoft de Audacity
Le site officiel Audacity en français
Si l’enseignant arrive déjà à faire deux trois trucs sympa avec Audacity, vous pourrez toujours consacrer une partie de l’économie réalisée dans l’achat d’un micro statique. C’est un type de micro très sensible au son, bien adapté à des prises de sons globales, contrairement à un micro chant "dynamique", fait pour capter une seule voix, sachant malheureusement que le prix est aussi plus élevé.
Si on vous le demande, sachez qu’Audacity permet en outre de travailler en "multipistes" : par exemple, le prof enregistre d’abord une partie de piano, puis, une fois celle-ci terminée, la partie de flûte des bambins qui joueront "par-dessus", tout en entendant le piano du prof, puis pourquoi pas, la même chose avec du chant en plus.
Pour rendre le résultat final plus zoli, on ajoutera des effets contenus dans le logiciel, comme une réverbération par exemple, ce qui coûte moins cher que de louer une cathédrale pour faire l’enregistrement.